Le site /
- 3 articles publiés cette semaine : le rythme reste étrangement stable, compte tenu de l’unique contributeur. Pour 3 bouquins évoqués, dont un qui cause boxe : le puissant Ce que cela coûte, de W.C. Heinz. Un chef d’oeuvre tout en sobriété entouré par deux oeuvres déjantées, le polar redneck Le diable, tout le temps, de Donald Ray Pollock, et le recueil de nouvelles contemporaines de Tara Lennart Macadam Butterfly.
- Pas de changements notables ou expériences farfelues. Le choix de l’issue à réserver au format vidéo requiert un temps d’introspection supplémentaire. On vous sent déçus.
Les auteurs /
- Par la grâce d’un nouveau coup de pouce des amis de Netboxe.com, Ce que cela coûte est désormais le billet Littérature le plus vu sur ce site. Je m’en réjouis, compte tenu de la grande qualité de l’oeuvre. Avec lui sur le podium, Éden, Éden, Éden et Tous les hommes du roi. Deux sur trois pour Monsieur Toussaint Louverture, et il en reste un dans ma pile…
- Aller au Salon du Livre relève d’un calcul discutable lorsque l’on n’adore pas la foule et que l’on a déjà trop de bouquins à lire. J’irai, pourtant. #YOLO.
- La sortie chez Stock de l’Albatros, dont l’auteur Nicolas Houguet est aussi celui de l’incontournable blog éponyme, est prévue pour le 13 mars. Vous êtes prévenus : le garçon dissèque bien ses émotions.
- J’ai entamé un étrange livre sorti récemment, qui coche à peu près toutes les cases du roman noir du Midwest, avec de grands espaces recelant d’épais mystères, un shérif taiseux à qui on ne l’a fait pas, un FBI qui en sait sans doute plus qu’il ne veut bien le dire… sauf que l’auteur est français. Une expérience plus vraie que nature, jusque dans le style. De quoi rappeler s’il en était besoin qu’il y a des faussaires de génie.
Les puncheurs /
- Samedi dernier, Gervonta Davis a démonté le suppléant de dernière minute Hugo Ruiz en moins d’un round. Rendons-lui cette justice qu’il a déjà déçu dans des circonstances similaires. Vivement qu’il affronte un homme de ses catégories de poids et de talent.
- Peu de choses à se mettre sous la dent ce week-end, hormis la sortie du champion WBA super des plumes Leo Santa Cruz contre son compatriote et aimable faire-valoir Rafael Rivera. Il y a du joli monde à 126 livres, et l’on attend pour Santa Cruz des unifications contre les autres cadors Warrigton, Valdez et Russell.
- En revanche, d’intéressantes rumeurs circulent sur la toile chez les poids lourds. Le patron incontesté des lourds-légers et champion de l’année 2018 Olexandr Usyk affronterait le vétéran russe Alexander Povetkin pour ses débuts dans la catégorie. Ce dernier a bientôt 40 ans et reste sur un dur KO des mains d’Anthony Joshua, mais reste un apéritif corsé pour un néophyte par sa puissance et la qualité de ses enchaînements. L’ukrainien le surclasserait en technique comme en volume, mais il s’est montré facile à atteindre chez les moins de 200 livres. Contre l’ours Povetkin, le risque serait élevé.
- Autre pari audacieux en vue, celui de Tony Yoka à son retour de suspension, puisqu’il compterait défier l’expérimenté picard Johann Duhaupas. Ce dernier a montré ses limites de punch, de technique et de vitesse au plus haut niveau, mais contre un talent encore vert, « Reptile » peut garantir 10 rounds intenses et pénibles, sans jamais reculer : rien que Tony Yoka ne connaisse pour le moment. Mon avis sur la question : vivent les affiches franco-françaises, cela dit un affrontement sans combat de reprise préliminaire pour Yoka est improbable et serait fort mal avisé.
Contre quel adversaire avez-vous vu Usyk atteint ? Il a eu des combats serrés (Briedis notamment) mais je n’ai pas souvenir de l’avoir vu réellement touché.
J’adore Povetkin, je pense qu’il méritait meilleure carrière, mais il est clairement en déclin depuis 2017. Il m’est d’avis qu’il brasserait surtout le vent contre l’ukrainien.
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Ils ont été plusieurs à le toucher nettement avec des droites. En particulier, Bellew, pas un immense technicien. Ce qui passe encore en lourds-légers peut faire en lourds. Il suffira d’une fois pour vérifier. On verra ça !
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