À propos

130 livres, c’est la promesse d’une joyeuse abondance de bouquins. C’est aussi la limite de poids de ceux qui boxent en super-plumes. Et c’est le terrain de jeu d’un blogueur qui aime les livres, la boxe et leurs correspondances.

Côté livres, Antoine Faure comble peu à peu les béances de sa culture, surtout dans le roman français ou américain. Souvent dans ce que l’on appelle – faute de mieux – la littérature générale, mais aussi avec une tendresse particulière pour le roman noir. Vous pouvez retrouver les autres chroniques qu’il signe sur les nouveautés dans Lire Magazine Littéraire.

Côté boxe, non pratiquant mais très croyant, il a attrapé le virus à 10 ans devant une rediffusion de Hagler vs Hearns. Il traversa ensuite de longues années à guetter la deuxième partie de soirée du vendredi sur TF1 ou les directs de nuit sur Canal + pour trouver de quoi satisfaire cette passion. Comme pour beaucoup d’autres fans, l’arrivée d’images de milliers de grands et petits combats sur le web a décuplé sa curiosité et son envie d’en voir et d’en savoir plus. Et il est convaincu que ce virus est aujourd’hui beaucoup plus contagieux qu’on ne le croit en France et dans la Francophonie.

Pour les Punchlines, sélection hebdomadaire des brèves d’actualité (ou pas) de 130livres.com, il a été rejoint par l’ami Guillaume Meral, ex-plumitif de Slate sévissant aujourd’hui dans So Film et Le Mag du Ciné, dont il a inauguré les rubriques Cinéma et MMA. Son manifeste ci-après a donné le juste ton de cette collaboration :

Il faut parfois prendre le temps de (re)visiter lieux communs. « L’union fait la force » par exemple : on ne sait plus si c’est une évidence où un cliché, une vérité ou un slogan, un peu des deux sûrement. Car comme le disait ma grand-mère : « Y a pas de fumée sans feu », et de toute façon Rome est déjà en train de bruler, l’ère de l’homme touche à sa fin. Il y a déjà des IA pour tout, bientôt il y en aura pour tout le monde, bref l’homme par l’homme est en passe de devenir un algorithme comme un autre. La victoire de Skynet sera totale quand le disruptif à 500€/ Jour se retrouvera logé à la même enseigne que l’ouvrier en trois-huit à 1500 balles par mois : remplaçable par un programme moins cher qui fera mieux que lui ce pour quoi il est (grassement) payé. Karma is a bitch, et y’a pas de raison que ceux qui font bien d’en profiter échappent à l’addition. « C’est le jeu ma pov’ Lucette ». Bref, il est temps pour les gratte-papiers quasi anonymes de faire front commun contre les moulins à vent. Du coup, avec Antoine Faure, on s’est fait une promesse : si Chat GPT veut nous prendre la plume, sans permission ni SACD, « il faudra qu’il vienne la chercher avec les dents ». On l’attend avec les fourches.

D’autres arrivées à venir ? On peut tout.