100 titres de bruit qui fait du bien – n°50 à 26

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Épisode 1 : n°100 à 76

Épisode 2 : n°75 à 51

Les choses sérieuses commencent avec des cowboys, des Indiens, et des morts précoces mais droits dans leurs bottes.

50 / Gimme all your lovin’, Eliminator, ZZ Top

Le premier titre d’un best of écouté 10000 fois à l’adolescence. Les sous-entendus salaces dont tu ricanes d’une voix sinusoïdale. Hill et Gibbons tout en barbe, fourrures et crocodile, parangons du cool. Ce sentiment de toute-puissance lorsque tu lances le CD alors que ton pote prend la confiance au volant de la 205. Magie.

49/ Die young, Heaven & Hell, Black Sabbath

L’alliance des seigneurs du riff et de la plus belle voix du heavy metal. Un texte épuré dont chaque mot pèse. Des montagnes russes d’émotion.

48 / Beyond the realms of death, Stained class, Judas Priest

Judas Priest dut se défendre en justice d’accusations d’incitations subliminales au suicide pour leur reprise de Better than you, better than me. Ironie suprême, sur le même album, Beyond the realms of death aborde le sujet on ne peut plus frontalement dans une balade sublime, au solo inoubliable de Glen Tipton.

47 / Caught in a mosh, Among the living, Anthrax

« Talking to you, is like clapping with one hand ». L’hymne au pogo des garnements d’Anthrax garantit sur devis un passage en lave-linge industriel, mais n’oublie jamais la déconne. Mention à la basse mortelle de Frank Bello.

46 / Painkiller, Painkiller, Judas Priest

On est en 1990, et les vétérans de Birmingham sortent d’une décennie entamée en pleine gloire, puis salement chahutée par les débuts du thrash metal. Ce titre éponyme sera le single phare du baroud d’honneur de Judas Priest avant le retrait – temporaire – de son chanteur et icône Rob Halford. Une explosion de cris de harpie, double grosse caisse en roue libre et solos au rasoir. Fallait pas les chercher.

45 / Body Count’s in the house, Body Count, Body Count

Ce morceau ouvre classiquement les sets du groupe. Dieu sait s’il fait le job avec justesse, puisque la quasi intégralité de ses paroles sont incluses dans son titre. Les mecs sont là, et bien là. Tout juste le frontman en interrompt-il la scansion furieuse pour présenter les membres du groupe, en finissant par se désigner d’un définitif « and I’m Ice motherfuckin’T, bitch ! ». Insurpassable.

44 / Bonded by blood, Bonded by blood, Exodus

Des riffs simples, rapides et parfaits. Des solos qui claquent. Un chanteur énervé. Des paroles méchamment débiles. Du 100% pur Bay Aera thrash. Mes chouchous d’Exodus.

43 / Exciter, Stained Class, Judas Priest

Pour qui aime son métal rapide et limpide, Exciter s’apprécie toute seule, comme une grande. Mais le morceau change encore de catégorie quand on le resitue dans l’Histoire : pour 1978, boudiou que ça allait vite… D’aucuns y voient les origines du thrash.

42 / Shoot to thrill, Back in black, ACDC

Ni la première, ni la dernière fois qu’on use de la métaphore balistique pour parler de son zizi, mais celle-ci est pleine de panache tout du long, avec une mention pour le pont mémorable dont raffole tant le public de leurs concerts.

41 / Silent scream, South of heaven, Slayer

Aaaaah, Slayer. La puissance du premier degré au service de la ruine de votre appareil auditif. Sur Silent scream, dans laquelle on peut voir un manifeste pro-life franchement incommodant, les mecs se surpassent. Oui, mais musicalement, c’est un pur truc de mabouls – rapides, les mabouls, sur un album réputé plus calme que son prédecesseur Reign in blood.

40 / SATO, Diary of a madman, Ozzy Osbourne

Pas la plus connue des chansons d’Ozzy, SATO débute bizarrement, qui pis est, sur un ton vaguement psychédélique. Et puis le bazar démarre, et ça flamboie à tous les étages. Je mets ce riff-là au-dessus de Crazy Train, la batterie s’emballe, la basse mérite mile fois sa mise en valeur, Ozzy apporte un décalage bienvenu en geignant comme il sait le faire… L’un des secrets les mieux gardés du heavy metal old school.

39 / Indians, Among the living, Anthrax

Cet hommage aux souffrances des Native Americans présente l’originalité de ne pas empiler les lieux communs. Musicalement, c’est une tuerie à l’ouverture tribale de circonstance, enchaînant accélérations brutales et riffs assassins, dont le morceau de bravoure se déclenche lorsque Joey Belladonna crie « Wardance ! ». Et nous file les poils.

38 / Die with your boots on, Piece of mind, Iron Maiden

Du même album, The Trooper occupe – à raison – une place particulière dans le cœur des fans, mais je lui préfère sa fausse jumelle Die with your boots on s’il faut choisir un hommage aux perdants magnifiques. À écouter avant d’affronter Rafa Nadal à Roland Garros.

37 / You could be mine, Use your illusion II, Guns n’Roses

J’avais 16 ans, j’étais fan de GnR, et j’ai vu Terminator 2 au cinéma. Des questions ?

36 / Gone shootin’, Powerage, ACDC

La musique burnée peut être un monument de cool, y compris sur des paroles résolument sinistres. Ici, Bon Scott explique avec une quiétude désabusée que sa copine se pique à l’héroïne, alors que des frères Young en osmose distillent un blues profond et puissant. C’est simplement beau.

35 / Don’t talk to strangers, Holy diver, Dio

Enfin aux commandes de son propre groupe (NB : c’était plus clair pour lui que pour ses camarades), Ronnie James Dio a le champ libre pour faire de Holy diver la vitrine de son talent. Comme Die young de Sabbath, ce titre alterne des registres opposés, la colère en plus. Un seul chanteur pouvait aussi bien tenir cette baraque-là.

34 / Cowboys from hell, Cowboys from hell, Pantera

Un titre en forme de profession de foi, à la manière de l’antique TNT d’ACDC. En substance : « Planquez-vous, on arrive ». Il fallait les croire sur parole. Ces mecs-là ne faisaient pas de prisonniers.

33 / Digging the grave, King for a day… Fool for a lifetime, Faith no more

À force de bricoler tout et n’importe quoi, les savants fous de Faith no more ont rendu un fier service aux groupes de Nu metal de la décennie 90, largement inspirés par des tubes comme Digging the grave. Reste qu’on reconnaîtra pour l’éternité les vocalises démentes du maître Mike Patton, ici à son sommet.

32 / Alive, Ten, Pearl Jam

Alive est un monument du rock, manifestement composé dans l’intention de le devenir, mais assez formidable pour fonctionner quand même. Ça mérite un peu d’agacement, et beaucoup d’admiration.

31 / Ace of Spades, Ace of Spades, Motörhead

Ace of Spades est un autre monument du rock, manifestement composé dans l’intention d’être joué à fond sur scène, mais assez formidable pour le devenir quand même. Ça mérite beaucoup d’admiration, et encore plus d’amour.

30 / Nero forte, We are not your kind, Slipknot

Les faits sont têtus : Nero forte est le titre que j’ai le plus écouté ces derniers mois. La polyvalence de Corey Taylor au chant, du rap brutal à la voix claire, le déluge de percussions, la vraie jubilation – même névrotique – qui émane de l’ensemble… J’ai longtemps dit que je n’écouterais pas de Slipknot. Les imbéciles, les avis, etc.

29 / Nightrain, Appetite for destruction, Guns n’Roses

Pour avoir vu deux fois Slash sur scène avec Myles Kennedy l’an passé, j’avoue mon désarroi de n’avoir eu droit qu’à un seul titre de GnR. Un dépit en partie compensé par le choix de la chanson en question : Nightrain. Difficile de faire plus subtil et nuancé pour un authentique hymne au gros rouge californien qui tache.

28 / Thunderstruck, The razor’s edge, ACDC

Faites mieux que l’intro de Thunderstruck avec seulement deux doigts. Vous avez une vie entière.

27/ Would?, Dirt, Alice in chains

Les paroles énigmatiques de Would ? concernent l’overdose du chanteur du groupe Mother love bone, qui poinçonna donc son ticket quelques années avant Layne Staley. Tantôt râpeuse, criée ou harmonieuse, sa voix y sonne à son meilleur. Ce garçon-là ne faisait pas semblant.

26 / Blackout, Blackout, Scorpions

Vous avez bien compté : c’est le troisième titre de l’album à figurer dans cette liste. Disons qu’on parle d’un disque quasi parfait, dont Blackout est peut-être la meilleure chanson – remarquez le travail de la guitare solo pendant les couplets. Voilà.

À suivre…

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