Top 10 / n°8 : Roberto Duran, ou Sancho Quichotte (Partie 2)

C’est à Leonard qu’est accordée une tentative pour la ceinture des welters WBC contre Wilfred Benitez, jeune et excellent styliste qui perdit par KO au 15e round ce très beau combat. La suite, on la connaît. Leonard défend une première fois son titre, avant le Brawl in Montreal de juin 1980. Ce combat, Duran le gagne en imposant sa boxe, en coinçant le styliste qu’est Leonard dans les cordes et en lui imposant des échanges interminables de près. Leonard résiste très bien à la pression, et la victoire de Duran, si elle est unanime, est accordée d’un ou deux points seulement. Elle reste un exploit compte tenu de la valeur de Leonard et du fait que celui-ci boxait en welters depuis le début de sa carrière en pros. Un triomphe en forme de revanche pour le panaméen, qui dut accepter une bourse 5 fois inférieure à celle de son cadet, et boxer sur les lieux mêmes du sacre olympique de l’américain en 1976.

On sait ce qu’il advient lors de la revanche : Duran abandonne au 8e round. Il est dominé par meilleur que lui, quelles que soient les excuses qu’il puisse avoir. Nous sommes en novembre 1980, et le grand Roberto Duran, celui des 12 ans qui précédèrent ce combat, a disparu à jamais. Mais si le meileur Duran est parti, le combattant est toujours là. C’est par orgueil qu’il refuse la supériorité de Leonard en abandonnant, et c’est le même orgueil qui le poussera à vouloir marquer l’histoire en gagnant plus de titres, et en en remontrant à des hommes de 10 à 20 ans plus jeunes que lui jusqu’à l’âge de 50 ans. Voici comment.

Duran vise désormais un titre en super-welters. Après 2 faciles victoires de rentrée en 1981, il affronte Wilfried Benitez pour la ceinture WBC. Le combat est serré. Là où la vitesse de Leonard avait trouvé la faille, Duran, dont on remarque le bide naissant, ne parvient pas à s’accomoder du style fuyant de Benitez. Il est contré régulièrement à mi-distance comme de près, battu en allonge et en vivacité. Mené aux points, Duran tente le tout pour le tout de près en fin de combat, mais n’arrive pas à éprouver Benitez. Sa 3e défaite est serrée, mais incontestable.

Ici, le résumé du combat.

L’hygiène de vie de Roberto Duran ne s’arrange pas et son combat suivant, censé lui permettre de se remettre tranquillement, s’avère être une des défaites les plus étonnantes de la décennie. Face à l’anglais Kirkland Laing, qui comme Benitez a plus d’allonge et un excellent jeu de jambes, Duran n’a plus la grinta d’antan. Il subit le jab de Laing pendant 15 rounds et s’avère incapable d’enclencher son pressing habituel, même en fin de combat et quand le risque d’une défaite se fait évident. Manifestement, son punch n’est plus ce qu’il était en welters, encore moins qu’en légers. Laing est un très bon boxeur, mais ne sera jamais champion du monde, et Manos de piedra fait franchement peine à voir dans le rôle de la cible peu mouvante. Il perd par décision partagée.

La fin du combat montre cruellement à quel point le boxeur a changé.

Seulement, on l’a vu, l’homme est têtu. Abandonné par ses entraîneurs Ray Arcel et Freddie Brown et par son promoteur Don King, il rejoint l’écurie de Bob Arum et bat un autre anglais par décision. Puis il affronte le mexicain Pipino Cuevas, ancien détenteur du titre WBA des welters pendant 4 ans, avant qu’un certain Thomas Hearns ne l’y déloge en 2 rounds (et un KO dont le bruit lourd et mat est resté légendaire). Cuevas n’est pas l’un des plus grands, mais un habitué du haut niveau – 11 défenses victorieuses du titre WBA des welters – doublé d’un puncheur redoutable (31 KOs sur 35 victoires) pour qui ce combat ressemble tout autant à une dernière chance. Même s’il n’a pas boxé depuis un an, c’est un parfait révélateur pour savoir s’il reste quoi que ce soit dans le réservoir de Duran en ce mois de janvier 1983.

Duran s’est visiblement affûté par rapport à ses combats précédents, il a récupéré une certaine vitesse de bras, tourne autour du puncheur, donne son jab, et travaille avec précision. Il est le plus actif au 1er round, mais se fait contrer à plusieurs reprises. Cuevas se livre un peu plus au 2e, de façon brouillonne et sans vraiment perturber un Duran qui travaille de près. Celui-ci accélère au 3e, enchaîne les combinaisons, touche franchement avec sa droite. Manos de piedra retrouve ses anciennes attitudes de conquérant et arrive à enchaîner de près. Cuevas est compté debout une première fois au 4e, et Duran finit parfaitement le travail.

Entre la déroute contre Laing et la brutale exécution de Pipino Cuevas, l’homme est transfiguré. Et ce que Duran a gagné est plus qu’un combat face à un adversaire de valeur : il décroche en effet une chance mondiale contre Davey Moore, une jeune américain invaincu, pour le titre WBA des super-welters. Moore est couvé par la chaîne NBC comme grand espoir de la boxe US, ce qui explique aussi qu’il soit devenu champion du monde en à peine 9 combats, avant de défendre victorieusement son titre à 3 reprises. Très bel athlète, Moore a la faveur des parieurs et n’est pas avare de déclarations sur le déclin de son adversaire et sa facile victoire à venir. Il paiera très cher ses rodomontades.

Dans un Madison Square Garden chauffé à blanc par un public essentiellement latino le soir de son 32e anniversaire, Duran, bien que n’ayant pas recouvré toute sa mobilité d’antan, inflige posément une incroyable punition au jeune américain. Moore n’est pas dénué de qualités athlétiques et techniques, mais il a trop peu d’expérience pour compenser le savoir faire et la morgue retrouvée d’un Duran chambreur et en quête d’un titre dans une 3e catégorie. L’américain va une première fois au tapis à la fin du 7e, et Duran l’achève au round suivant, le coin de Moore décidant bien tard de jeter l’éponge. Après le KO, toute la salle chante un joyeux anniversaire à un Roberto Duran ému comme jamais. Pour la petite histoire, Moore perdra quelques années plus tard par disqualification contre un certain Louis Acariès, avant de mourir écrasé par sa propre voiture dont il avait mal serré le frein à main…

Les rounds 7 et 8. Moore a l’oeil droit fermé et mange à peu près tout. Reconnaissons que Duran y a sans doute collé son pouce en fin de première reprise. Ouch. En tout cas, le sourire carnassier de Duran vaut son pesant de nougat.

Le titre des super welters ne satisfait pas Duran, qui choisit de défier 5 mois plus tard rien moins que le champion incontesté des moyens Marvin Hagler. C’est un autre morceau que Davey Moore, à un poids plus éloigné encore de celui qui vit Duran à son meilleur. Hagler n’a jamais semblé aussi fort qu’en 1983, il a gagné par KO ses 8 premiers championnats du monde, et Ray Leonard lui-même n’a pas tenté une confrontation face à un Hagler au faîte de ses capacités, préférant partir une première fois à la retraite. On doute des chances de Duran et la question principale semble être de savoir s’il encaissera le premier KO de sa carrière.

Et c’est là, plus que contre Cuevas ou Moore, qu’il étonne son monde. Conscient du suicde que serait une tactique d’agression, il impose à Hagler un faux rythme, ne se livre pas, laisse venir le champion, déploie toute sa science défensive et contre méticuleusement ses attaques à distance en travaillant excellement de l’épaule tout en donnant énormément de jabs. Hagler est de plus en plus frustré et perplexe face à un Duran que la différence de puissance ne semble pas perturber le moins du monde en milieu de combat. On assiste à un vrai match de boxe technique, pas à un pugilat, encore moins à une exécution. Au 12e round, Duran est même devant aux points. Il faudra toute la rage et l’énergie que Hagler déploie sur la fin du combat dans les enchaînements de près pour empêcher Duran de conquérir une 4e couronne mondiale. Un combat aux antipodes de ce que sera la confrontation mythique de 1985 entre le même Hagler et Thomas Hearns.

Les rounds 8 à 10, tactiques et serrés :

Les rounds 11 à 13, où le combat bascule progressivement :

La fin du combat, plus à l’avantage de Hagler :

Après cette défaite plus que respectable, Duran est toujours champion du monde des super welters WBA. Un combat d’unification est organisé face au champion WBC qui n’est autre, justement, que Thomas Hearns (en fait, la WBA refusera ledit combat et retirera sa ceinture à Duran pour n’avoir pas affronté son challenger officiel Mike Mc Callum). Les choses se compliquent pour Duran : non seulement il rend 15 centimètres à cet épouvantail, mais en plus il se prépare atrocement mal et a une fois de plus des difficultés à faire le poids. Et ce qui devait arriver arrive : ce 15 juin 1984, Roberto Duran subit la première défaite de sa carrière avant la limite, en se faisant littéralement démolir en 2 rounds. On admirera la pureté des droites de Hearns. 2 knockdowns au 1er round et une finition terrible au second :

Il n’est bien sûr pas question de retraite, mais Duran attend un an et demie pour remettre les gants, par amour de la boxe autant que par nécessité financière, et bat 2 obscurs boxeurs par KO au 2e round sur son terrain à Panama histoire de se réacclimater. Son retour aux Etats-Unis se solde par une nouvelle défaite contre un adversaire méconnu, l’américain Robbie Sims, demi-frère de Marvin Hagler et futur challenger malheureux de Sumbu Kalambay pour le titre mondial des moyens. De juin 86 à avril 88, Duran enchaîne malgré tout 4 victoires, et peut dans la foulée disputer une demi-finale mondiale contre Jeff Lanas, une ancienne victime de Christophe Tiozzo. Une victoire par décision partagée lui offre le droit de retenter sa chance pour un titre en moyens en février 1989. L’adversaire est le tombeur inattendu de Thomas Hearns 6 mois plus tôt, l’imposant Iran Barkley. Sa victoire sur un KO tonitruant au 3e round, alors qu’il était sur le point d’être stoppé sur blessure, a fait sortir de l’anonymat ce boxeur solide, doté d’un punch honorable, de crochets corrects des deux mains, mais pour tout dire une proie autrement plus facile que Tommy Hearns. Duran a 38 ans, un net déficit de taille et une hygiène de vie qu’on qualifiera à l’époque de constante. Son adversaire n’a pas son talent, mais c’est un vrai poids moyen de 9 ans son cadet et passé pro 14 ans après lui, qui vient de signer de surcroît la plus grande victoire de sa carrière. Ancien ami de Davey Moore, « The Blade » Barkley ne se battra pas pour l’argent, mais en mémoire d’un homme qui ne se remit jamais de sa rencontre avec Manos de piedra.

Ce combat est le dernier exploit de la carrière de Roberto Duran. Une baston de 12 rounds mémorable autant qu’inespérée entre un géant sur le retour et un colosse besogneux. Dans ce combat indescriptible, il y eut tout : des échanges de bombes à mi distance, du grattage furieux, de l’intimidation, des coups très durs des deux côtés, très peu de temps morts. Les deux hommes se sont collé une misère incroyable, pour une décision finale partagée et favorable à Duran grâce à un knockdown décisif au 11e round, et inscrit sur une série qui rappelle ses plus beaux jours.

Le combat en intégralité :

Les rounds 11 et 12 :

Duran est champion dans une 4e catégorie, comme Sugar Ray Leonard depuis sa victoire sur Donny Lalonde. Et une belle contre Sugar Ray serait l’occasion d’un 5e titre, le tout arraché à plus grand ennemi. La tentation est trop forte (et les dollars trop nombreux) pour que le combat n’ait pas lieu. Ce sera « Uno mas », en décembre 1989. Deux constats s’imposent : d’une part, la belle entre deux hommes de 35 et 39 ans n’atteignit pas exactement des sommets de brio ou d’intensité, et d’autre part, Leonard remporta une décision très large, près de 10 ans après le Brawl in Montreal.

Entre 1989 et sa retraite forcée de 2001, Duran recombat un paquet de fois. Parfois pour tenter de regagner à 40 ans passés le titre des moyens d’une fédération en carton pâte (l’IBC), sans succès contre deux hommes de valeur un chouïa moins âgés que lui, Vinny Pacienza et Hector Camacho (qui envoya Leonard à la retraite définitive). Parfois pour le plaisir des fans panaméens et argentins (1 victoire et une défaite contre le « vieux » Jorge Castro, de 16 ans son cadet). Une fois pour tenter de regagner le titre d’une fédération majeure pas trop préoccupée par la légitimité ou la simple décence, la WBA (une défaite au 3e round contre William Joppy en 98). Souvent, on l’imagine, pour son plaisir et son honneur à lui. 12 ans qui apportèrent peut-être un peu à sa légende, à défaut d’ajouter quoi que soit à son palmarès de géant.

Après son accident de voiture de 2001, Roberto Duran dit « Manos de piedra » raccroche définitivement les gants avec un palmarès de 103 victoires pour 16 défaites depuis 1968. 72 victoires et 1 défaite avant son combat de trop, 31 victoires et 15 défaites depuis… Il est probablement le dernier des grands boxeurs doté d’un bilan » à l’ancienne », énormément de victoires, pas mal de défaites, et une approche de son sport à 1000 lieues de bien des apothicaires bling-bling des années 2000 et 2010.

« Je ne suis pas Dieu – mais je suis quelque chose de proche. » Roberto Duran 

La question n’est pas de savoir si Roberto Duran fait partie des 10 plus grands boxeurs de l’histoire, mais quelle place lui donner dans la liste. Ses plus purs fans le voient dans le top 3, beaucoup d’amateurs le placeraient vers le n°5, enfin il semblerait qu’un certain nombre d’experts, à l’image de Michael Di Santo, soient plus critiques et le placent beaucoup plus bas. Souvent des fans de Ray Leonard, dont les débats sur internet contre les Duranolâtres font la consternation de n’importe quel amateur doté de deux doigts de recul. Pourquoi y a t-il débat sur Duran, et pas sur d’autres grands ? Parce qu’il n’était pas américain ? La réponse est trop facile et occulte les contrastes et les réalités crues d’une carrière qui ne ressembla à aucune autre.

Technique : On l’a vu a maintes reprises, Roberto Duran était capable de prouesses offensives et défensives. Jamais plus à l’aise qu’en avançant et en imposant le pressing, il avait tous les coups de la boxe. Il arrivait à donner un jab efficace, y compris contre bien plus grand que lui, savait enchaîner les séries de coups puissants à la face comme au corps, et varier les angles de frappe. Il disposait surtout d’une gamme de feintes sans beaucoup d’équivalents. Défensivement, en dépit d’une allure très éloignée de celle des danseurs, Duran était difficile à toucher nettement. Plus souvent en reculant, en gardant la tête mobile et en laissant glisser les coups qu’en sortant un grand arsenal d’esquives. Son jeu de jambes, de prime abord plutôt lourd et les pieds plats, lui a permis de coincer les plus rapides des poids légers auxquels il était confronté. Avec le temps, la technique de Duran a évolué. En affrontant des hommes plus grands et souvent plus rapides de jambes que lui, il a su faire évoluer son timing et sa stratégie : le combat contre Hagler en est l’illustration. Reste que Duran pouvait être mis en difficulté à force de frustration par des hommes suffisamment doués techniquement et à l’aise dans les déplacements. On pense à Leonard, mais aussi à De Jesus, Lampkin, Benitez, Laing, etc.

Physique : En légers, Duran était un phénomène. Puissance des deux mains, énergie illimitée, force physique pour manoeuvrer de près, menton très solide et vitesse de bras. En welters et haut-delà, le déficit d’allonge est devenu criant, en même temps que le déplacement s’est largement ralenti. C’était lié à l’usure et à l’adaptation aux catégories supérieures, mais aussi à un train de vie qui le faisait monter en lourds entre 2 combats à 70 kg … Il faut à ce titre respecter sa capacité à perdre aussi vite à peu près le tiers de son poids pour remonter sur un ring … lui-même qualifiait son corps d’ »élastique ».

Tronche : Il y a beaucoup à dire sur ce chapitre-là. De la fierté jusqu’à la folie : le même homme fut capable de défier Hagler et Hearns en venant des légers et avec une préparation erratique, de ne jamais refuser un combat, et d’abandonner sans avoir subi de dégâts contre Ray Leonard. Il avait en tout cas l’instinct du tueur : les victoires aux points ne l’intéressaient pas pendant son règne en léger, et bien plus tard encore, dès qu’il sentait son adversaire en difficulté, il finissait le job avec une brutalité consommée. La version léger de Duran est peut-être le boxeur le plus agressif de tous les temps. Et entre les 13e et 15e round des championnats à l’ancienne, il était le roi.

Intelligence : D’intelligence, il n’avait pas vraiment besoin en légers, où il imposait un défi de muerte à tous ses adversaires. Quelques fois pourtant il sut tourner avec suffisamment de patience pour briser les meilleures défenses. Après le traumatisme de la revanche face à Leonard, il apprit à faire avec de nouvelles armes contre plus grand et plus puissant que lui.

Palmarès : Une domination de 7 ans sur une catégorie majeure. 12 victoires en autant de championnats du monde disputés en légers dont 11 par KO, un retrait des légers invaincu depuis l’an pèbre. Des titres en plus en welters, super-welters et moyens. 103 victoires. De vilaines défaites pendant toute sa seconde partie de carrière modèrent quelque peu son aura de boxeur supérieur, même s’il avait des circonstances atténuantes (âge, taille, barbecues).

Qualité de l’opposition : Pas la plus grande époque des légers, diront peut-être les meilleurs spécialistes, mais une belle brochette d’adversaires de valeur, ce dont témoignent les images de façon incontestable. Une victoire lors d’un des plus grands événements de l’histoire de son sport à Montréal en 80, contre un autre top 10 en pleine possession de ses moyens. Deux derniers titres acquis face à des champions de valeur moyenne à honorable (Moore, Barkley) et une grosse tête mise à un autre futur Hall of famer (Cuevas). Une défaite sans infâmie face à une machine réputée invincible (Hagler). Des défaites contre des grands (Hearns, Benitez), mais aussi pas mal de moins grands. Roberto Duran a gagné et perdu contre des boxeurs de tous niveaux et de tous styles, de 135 à 170 livres, entre 1968 et 2001.

Pour trancher le débat complètement superflu entre fans de Leonard et de Duran – qui n’ont de cesse que de dénigrer l’autre sans s’apercevoir une seconde qu’ils retirent du même coup tout autant à la gloire de leur propre idole – ce dernier est plus haut dans ma hiérarchie personnelle. Parce qu’il a pour lui une domination longue sur une catégorie de prestige, et parce qu’il a tout simplement plus donné à son sport. Leonard était peut-être un meilleur boxeur que lui dans l’absolu, mais cela ne fait que rendre la victoire de Duran au Brawl in Montreal plus grande encore…

Au final, il est aussi plus haut que Jimmy Wilde parce qu’il y a moins de doutes sur la qualité de ses adversaires, et parce que des titres des welters aux moyens viennent compléter sa gloire en légers.

Il est… 8e. Plus grand que d’innombrables champions de très grande valeur, dans un sport qui n’a pas son pareil pour fabriquer des mythes. Mais pas plus haut. Parce qu’il y en a 7 plus grands que lui. Je sais la quantité de fans de boxe qui le mettent dans leur top 5, j’en étais moi-même persuadé il y a encore peu de temps. Mais j’assume parfaitement deux choses. D’abord, la subjectivité éminente de l’exercice. Et puis le fait d’éviter d’aller passer mes vacances au Panama.

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