Le site (Antoine) /
- 130livres.com n’enregistrant que peu de retombées médiatiques, je me sens tenu de me faire l’écho de tout ce qui en est dit sur les réseaux sociaux. Ainsi, la rencontre de la semaine passée avec Marc Villemain à la librairie l’Écume des pages m’aura valu la publication suivante de la part de l’intéressé. Précisons que l’information relative à ma lingerie fine est inexacte.

Il est temps de rallumer la littérature (Antoine) /
- Livres Hebdo annonce que le livre de Juan Branco sur Cyril Hanouna à paraître chez Au diable vauvert est en tête des préventes des librairies en ligne. Sans tout à fait se réjouir pour les belles lettres françaises, on pourra apprécier que les deux lurons dont il est question s’entredévorent gaillardement.
- Martin Amis est mort. Comme l’affirment quantité d’hommages, le romancier anglais, auteur de Money et London Fields, sera regretté en tant qu’incarnation du cool. « Ce que j’ai essayé de faire, c’est créer un style soutenu pour décrire des choses basses : tout l’univers de la restauration rapide, des spectacles érotiques, des magazines de charme » confiait-il en 1985 en New York Times. Après quoi il est à peu près incompréhensible que je n’aie jamais rien lu de lui, et surtout que je ne prétende pas le contraire aujourd’hui.
- Coup de tonnerre chez les lecteurs sujets au spleen du dimanche soir : après 34 ans de Masque et la plume, Jérôme Garcin raccrochera en fin d’année. On retiendra du monsieur sa boulimie culturelle, une neutralité de plus en plus factice à l’antenne et le fait de m’avoir cité à deux reprises au courrier des lecteurs, dont une parmi les centaines de réactions répertoriées à La route de Cormac McCarthy. « Que va devenir Lysiane Sellam ? » est naturellement la première question qui vint à l’esprit des aficionados, la suivante concernant l’identité de son successeur aux manettes de l’émission. La rumeur voudrait qu’on privilégie un profil de femme quadragénaire. Beigbeder va encore faire du mauvais esprit.

- Rubrique « Tour du monde de la censure » : après avoir évoqué dans ces colonnes des sujets préoccupants concernant la France et les États-Unis, il importe de rappeler que les dictatures tiennent leur rang. Si 1989 fut l’année où Jérôme Garcin prit ses fonctions au Masque et la plume, elle est plus tristement fameuse pour les manifestations de la place Tien’anmen et la façon dont elles furent réprimées. On s’étonnera (ou pas) d’apprendre que le nombre de publications sur le sujet proposés dans les bibliothèques publiques hongkongaises a quelque peu diminué : d’après le site d’actualité Photon Media, 4 titres sur les 149 empruntables en 2009 demeurent disponibles aujourd’hui. Non mais c’est toujours mieux que rien, hein.
- Rubrique « Tour du monde des ennemis de la censure » : sans qu’elle eût été annoncée aux 700 participants, le dernier gala du PEN America fut marqué par la présence de Salman Rushdie. L’ancien président de cet organisme de défense de la littérature et de la liberté d’expression (de 2004 à 2006) y a reçu le PEN Centenary Courage Award après l’attaque au couteau dont il fut victime l’an passé. On rappellera que Charlie Hebdo fut l’attributaire de ce prix en 2015 après qu’un débat houleux eût agité le monde des lettres étatsuniennes : à quelques mois de l’attentat de la rue Nicolas Appert, plus de 200 auteurs américains s’étaient opposés à la récompense, jugeant inacceptable malgré tout la publication par l’hebdomadaire satirique des caricatures de Mahomet. À ma connaissance, nulle trace d’une semblable contestation dans le cas de Rushdie. On respire (un (tout petit) peu).
- Et parce qu’il fait toujours bon se bidonner malgré tout, continuons à suivre l’actualité de Michel Houellebecq. D’après Libération, il s’avère qu’il était doublé pour les scènes de sexe du porno hollandais Kirac 27 dont il est la vedette, que la justice batave l’autorisera à voir le film avant sa sortie et exiger des modifications, et qu’il affirme n’avoir signé le contrat proposé que « parce qu’il état déprimé et avait bu ». Le pauvre biquet. MH encore : les accusations de plagiat formulées par l’écrivain et journaliste franco-sénégalais El Hadji Diagola donneront bien lieu à un procès. Depuis La carte et le territoire on savait Houellebecq porté sur le copier-coller depuis Wikipédia ; pour boucler Soumission, il pourrait bien avoir tapé dans le manuscrit d’Un musulman à l’Elysée, finalement refusé par Gallimard – rappelons que le lauréat du Goncourt 2010 est publié chez sa maison sœur Flammarion. MH toujours : à propos ses multiples citations comme possible récipiendaire du Prix Nobel de littérature 2022 finalement attribué à Annie Ernaux, l’intéressé s’est confié au Figaro. « Annie Ernaux a dit du mal de moi, j’aimerais en faire autant mais je ne l’ai toujours pas lue. » C’est de la punchline, et on s’y connaît. Disons que ces chamailleries ont (un (tout petit) peu) plus de gueule que Branco vs Hanouna.
Le cinéma est mort : la preuve, il bouge encore (Guillaume) /
- Parlons cinéma, parlons gros sous. Il est de notoriété publique que la compta des majors américaines est à peu près aussi opaque que celle du Vatican. Néanmoins, Forbes a réussi à mettre son nez dans l’arrière-cuisine d’Universal Studios et en a sorti un article abondamment relayé par leurs confrères à faire racler les acariens par la mâchoire. Pour faire simple : vous pensiez que les blockbusters ricains coûtaient cher ? Excessivement cher ? Posez un cul et cramponnez-vous à la table. Forbes s’est intéressé ici au cas des deux derniers Jurassic World, reboot/moumoute du Jurassic Park de Steven Spielberg. Tout bien pesé, aligné et en dehors de toutes considérations qualitatives, les long-métrages de Juan Antonio Bayona et Colin Trevorrow auraient coûté les bagatelles de 516 et 328 millions de dollars. Oui tout ça.
- Le pourquoi du comment de cet écart abyssal avec les budgets annoncés, déjà élevés ? Parce qu’une fois retiré l’enveloppe alloué au marketing, les réductions d’impôts (les films ayant été partiellement tournés à Londres, la ristourne fiscale des Britons restitue à la production 25% du budget si au moins 10% du tournage s’est effectué sur place), et autres petits tricks dont raffolent les comptables au moment de présenter l’ardoise du bilan fiscal aux actionnaires, on retrouve un total à plus de moitié moins du coût intégral. Pas mal hein ? Mais au-delà des questions inhérentes à l’éthique artistique de la chose (Comment ?! Alors que des enfants meurent de faim en Afrique, et que Godard faisait des films en 3D dans son jardin ??!!), se pose la question de la rentabilité d’un tel système. Sachant que les majors récupèrent en moyenne l’équivalent de 60% d’un billet de cinéma aux U.S, 40% partout ailleurs, et 30% ou moins en Chine (quand l’empire du milieu n’avait pas encore fermé les portes de la Grande Muraille aux productions yankees), le mystère reste intact. Hypothèse de travail : en réalité, les blockbusters ne font pas d’argent voir en perdent, mais permettent à beaucoup de personnes de grassement se payer sur le dos du mammouth. Bref remplacez les films par des actions toxiques, et tout ça ressemble à une bulle financière prête à péter à l’approche de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une aiguille. De quoi moraliser un tant soit peu les pratiques et discipliner les comportements ? LOL quoi.
- Arlésienne maintes fois repoussée Beetlejuice 2 est sur le point d’entrer en tournage. Toujours avec derrière la camera Tim Burton, anciennement cinéaste et aujourd’hui Patrick Sébastien du gothique de soirées cosplay, et Michael Keaton dans le rôle-titre devant. Viennent de s’ajouter au casting Monica Bellucci, Jena Ortega, Willem Dafoe, Justin Theroux et peut-être même… Jean-Claude Van Damme, qu’une rumeur insistante caste dans le rôle d’un fantôme ! En coulisses, ça commence à gueuler car comme l’a confié sous le manteau un cadre de Warner, » Tout le monde veut se payer sur film« . Mais derrière son clavier, l’auteur de ces lignes se moque éperdument de savoir que ce Beetlejuice 2 ne sera qu’une énième usine à gaz de studios par un auteur qui va en profiter pour liquider son catalogue et ce qui lui reste de dignité artistique. La simple idée de voir JEAN CLAUDE FUCKING VAN DAMME jouer les esprits tourmenteurs et tirer à la bourre à Keaton en termes de cabotinage suffit à lui refaire la pastille. Le bonheur et Hollywood, ça tient vraiment pas à grand-chose.

- En termes de plaisir simple, parlons de cinéma, et de salles obscures. Sans vouloir faire de profilage numérique, votre serviteur ose imaginer ce que doit représenter la franchise des Fast and Furious pour les lecteurs de 130 livres.com. Quelque chose entre la Corona pour le féru de bistrologie, et le barbecue au hérisson pour le militant antispéciste. C’est pas grave, tout le monde a droit d’avoir tort et de récupérer des points de bon (mauvais) goût devant Fast X !
- Après deux opus qui ont sévèrement éraflé les jantes de la Tchop, la saga réussit à retomber sur ses roues par l’arrivée inopinée et en catastrophe absolue du Frenchie Louis Leterrier sur le plateau. Rompu et abonné au karma des causes perdues (on parle quand même d’un mec qui a débuté chez Luc Besson avec Le Transporteur), Leterrier ramène ce qui faisait défaut aux précédents : de l’amour envers les tropes les plus ludicrous de la franchise. Les petites qui frottent la face plus si cachée de leur lune sur la carrosserie des batmobiles fluos, les scènes d’actions qui enfoncent plus vite que le scénario les portes les mieux gardées de la suspension d’incrédulité, la Familia qui trinque à la Corona (à la bouteille !) devant un barbecue (sans hérisson !)… Tout y est avec l’enthousiasme des premiers jours, et même Vin Diesel se décide à dérider le capot du pater familias que rien n’atteint. N’oublions Jason Momoa, Simon Phoenix de la trace de pneu sur le bitume, qui vend à lui seul toute l’Absurdie de l’univers. Pas besoin de se rendre à Cannes pour trouver ce dont le cinéma a besoin : il suffit d’aller voir Fast X en salles.
- Le Festival de Cannes d’ailleurs vient de commencer. Comme je n’y serai pas, je me contenterai d’être content pour lui, et d’aller revoir Fast X.
- Jim Brown est mort ce dimanche. Légende de la NFL, activiste en actes et pas en slogans, figure de proue de la Blaxploitation que les cinéphages plus dilettantes ont pu croiser dans Mars Attack de Tim Burton justement ou L’Enfer du dimanche d’Oliver Stone. Bref, un homme, un style et un caractère qui s’imprimaient en deux plans trois mouvements à l’écran. Jim Brown faisait partie de ces acteurs qui écrivaient le mot charisme en toutes lettres capitales d’imprimerie à l’image, juste en étant là. N’oublions jamais qu’il fut l’un des Douze Salopards de Robert Aldrich. Bref, RIP comme on dit dans ces cas-là.

Ce qui reste de la boxe anglaise (Antoine) /
- Pour une fois que la boxe offrait à ses fans une affiche qu’ils voulaient voir, il était écrit qu’on n’échapperait pas à une bonne vielle polémique à l’ancienne. Au lendemain du championnat du monde incontesté des poids légers au MGM Grand de Las Vegas, le débat porte – évidemment – sur les pointages des juges, tous trois favorables à l’Américain Devin Haney au détriment de son challenger Vasyl Lomachenko. Que dire du 116-112 de Dave Moretti, sinon que l’intéressé exerçait déjà en 1977, année des débuts de Sugar Ray Leonard, et que ses dernières copies montrent d’évidents signes de fatigue (on pense notamment au 2e round de Davis vs Garcia noté 10-10 malgré un knockdown) ? On souhaite à Moretti de profiter de ses centaines de trimestres validés, et le plus tôt sera le mieux. Le contenu des deux cartes à 115-113 mérite déjà plus que l’on s’y attarde : toutes deux racontent sensiblement la même histoire, celle d’un combat maîtrisé par le champion dans sa première moitié avant que l’Ukrainien revienne dans le match, échouant d’un souffle à arracher le nul en concédant la 12e reprise à son cadet de 11 ans. La similitude avec le scénario de la défaite de Lomachenko face à Teofimo Lopez en octobre 2020 est frappante. Les fans de « Hi-tech » soulignent non sans raison qu’il fut bien plus actif d’entrée hier soir que contre Lopez, sans doute moins intimidé par le punch limité de Haney. De quoi gratter plus de rounds ? J’ai moi-même pointé 7 reprises à 5 en faveur de Haney, ma tendance habituelle consistant à tenter de me caler sur les habitudes des juges professionnels américains. Comme j’ai tenté de l’expliquer dans un long papier en deux parties consacré au pointage, deux vérités fondamentales sont autant de phares dans la tempête d’incertitudes qu’est la boxe professionnelle. D’une, un combat serré, par essence, pourrait voir sacré l’un ou l’autre de ses protagonistes et ne peut donc se réduire à un « vol » (pour un vrai exemple de vol, on se réfèrera à Kurbanov vs Soro). De deux, les seuls pointages qui comptent sont ceux des juges installés en bord de ring, et leur expérience du combat est fondamentalement différente de celle du téléspectateur.

- Une fois rappelés ces deux points, qu’a-t-on pu observer ? Un combat où les deux adversaires se sont montrés globalement aussi actifs que précis, c’est à dire peu, ce qui signifie que sur 3 des 4 critères de pointage, « clean punching », « defense » et « effective aggression », les débats sont difficiles à départager dans la plupart des reprises. Voilà qui revient à souligner l’importance du dernier critère, « ring generalship » , soit la faculté d’un boxeur à imposer les termes du combat. C’est surtout ici, me semble-t-il, que Devin Haney s’est montré assez convaincant pour empocher 6 à 7 rounds. Pas de quoi affirmer qu’il aurait surclassé Lomachenko, bien sûr, mais simplement qu’il en fit assez pour gagner des points. On l’a beaucoup vu se servir de son allonge en usant de son jab et de droites au corps nettes qui furent longtemps les coups les plus marquants du combat. Soit il gardait Lomachenko à sa distance, soit il anticipait les approches de l’Ukrainien, jamais plus dangereux qu’en pivotant ou en effectuant un petit pas sur sa droite derrière son jab de gaucher pour déclencher une combinaison. En 2023, le secret de Hi-tech est éventé et ses adversaires les plus capables savent le contrer. Dans le cas de Haney, ce furent beaucoup d’accrochages (le bougre est bien plus costaud) et quelques contres immédiats qui enrayèrent la mécanique adverse. Comme face à Lopez, Lomachenko s’est montré plus efficace quand il a renoncé à passer systématiquement par la droite et qu’il fut l’agresseur de manière plus directe et axiale. En prendre une pour en donner deux (ou trois) : appliqué plus tôt contre Haney, ce choix aurait pu payer. Ajoutons que Lomachenko a peu travaillé au corps, certes empêché par le coude droit que Haney gardait souvent en position basse, connaissant le venin du crochet gauche adverse. Bref, j’arrête de me fatiguer à chercher des arguments techniques alors que l’avantage à la maison et la prime au boxeur le plus jeune, donc au potentiel économique le plus important, expliquent très efficacement toute l’affaire. Haney a gagné ; plus je le vois boxer, plus je l’imagine aplati par Gervonta Davis ou l’un des plus gros clients à 140 livres.
- À retenir de la sous-carte de Haney vs Lomachenko, un solide candidat au titre de KO de la décennie : attendri 11 rounds durant par la nouvelle terreur des super mouches Junto Nakatani, le courageux Andrew Moloney a pris de plein fouet le cross plongeant de gaucher du Japonais dans l’ultime reprise, et devrait bientôt pouvoir se rappeler son adresse postale. Désormais champion WBO des 115 livres, Nakatani est une (petite) star en devenir. Et puis Oscar Valdez a réussi sa rentrée après plus d’un an d’inactivité ayant suivi la défaite concédée à Shakur Stevenson. Le succès aux points arraché à un Adam Lopez bien décidé à avoir sa revanche mais dominé en puissance devrait lui valoir une prochaine chance mondiale à 130 livres.
- Saluons ici l’exploit de l’Anglaise Chantelle Cameron, pour avoir infligé hier soir à Dublin sa première défaite en carrière à la légende locale Katie Taylor qui tentait de la soulager du titre unifié des 140 livres. Cameron a imposé son style fondé sur d’efficaces coups en ligne à une Taylor moins précise dans ses séries des deux mains. Comme après Taylor vs Serrano, une revanche paraît inévitable tant les cartes furent serrées et la boxe féminine peut s’enorgueillir de susciter de telles attentes auprès des fans.
- Jamais avare d’une décision pénible, le président de la WBC Mauricio Sulaiman a prévenu que sa fédération n’homologuerait pas une éventuelle défense du titre incontesté des 168 livres de Saul « Canelo » Alvarez contre Dmitry Bivol. La nationalité russe de ce dernier l’en empêcherait. Tant pis pour les fans. AU risque de me répéter j’ai la conviction qu’une revanche à 175 livres, titre WBA de Bivol en jeu, manquerait d’intérêt tant Bivol survole son sujet physiquement et techniquement chez les mi-lourds. Aura-t-on pour autant droit à une unification prochaine des 4 ceintures mondiales entre le Russe et son (ex-)compatriote Artur Beterbiev ? Rien n’est moins sûr, tant se précise une confrontation entre ce dernier et l’Anglais Callum Smith… ordonnée par la WBC. Merci encore, Mauricio.
Le MMA va bien, merci pour lui (Guillaume) /
- J’ai évoqué Jim Brown; En parlant de bonhomme qui « put his money where his mouth is », Francis NGannou se pose là. Après un flou de plusieurs mois entretenu par le franco-camerounais suite à son départ de départ de l’UFC et sa décision d’évoluer en free-agent, NGannou a pris la parole mardi pour annoncer sa signature au PFL, la promotion nord-américaine qui monte. Et autant dire que le Predator a bien fait d’attendre, et de ne pas écouter les sirènes qui lui chantonnaient de retourner voir Dana White avec la queue entre les jambes. Dire qu’il a tout gagné serait encore un euphémisme : Francis NGannou a TOUT gagné. Salaire (supérieur à tout ce que lui proposait la concurrence), liberté (d’aller boxer en anglaise comme il le désire), pouvoir décisionnel (un siège au conseil d’administration, et la présidence de la branche africaine) et, peut-être le plus important, le respect de son adversaire. Ainsi, les futurs opposants de NGannou dans la cage de la ligue fondée par Ray Sefo toucheront un minimum garanti de 2 millions de dollars pour affronter la puissance de frappe des enfers du baddest man on the planet.

- NGannou a tout gagné donc, et pas que pour lui. Car le précédent qui vient d’être posé est appelé à devenir un game-changer d’une envergure similaire à la signature de Michael Jordan avec Nike avant son arrivée à la NBA (voir chronique de Air la semaine passée). Les athlètes qui marquent une génération sont ceux qui reprennent le combat de Spartacus contre l’Empire Romain à leur avantage. Francis NGannou est le gladiateur thrace de notre époque. Hail to the King.
Pour Le casque & l’enclume, Sophie Marceau serait pas mal !
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Merci pour ce billet. Vraiment décevant pour Loma. On se demande tout de même ce qu’il avait besoin de faire pour prendre une décision. En face ça doit être 3 power punchs nets et aucune combinaison, zéro temps forts. En gros Loma n’a pris que les rounds ou il a marché sur Haney. tous les rounds disputes ont été donnés a Haney. Loma aurait pu écrire l’histoire en récupérant des combats incroyables. Cruel.
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Il aurait fallu qu’il arrête un peu plus tôt de tenter ce qu’il fait toujours et qui ne fonctionnait pas, c’est à dire se décaler sur sa droite derrière le jab pour placer un combo ; Haney l’attendait au coin du bois et j’ai l’impression que cette mise en échec jusqu’à la mi-combat a pesé dans le regard des juges. L’idéal serait une revanche, serré comme le combat l’était, mais j’ai bien peut que l’on y ait pas droit (les chiffres de ventes en PPV qui circulent sont assez décevants, de l’ordre de 150K).
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