Punchlines du 26 mars 2023

Le site /

  • Douloureuse antienne que celle du « pas de nouveau papier cette semaine », aussi vais-je m’essayer cette fois-ci à une manière d’explication. Je ne lis vite qu’à la plage et étendu sur une chaise longue, des conditions délicates à réunir plus de deux semaines par an. Le reste du temps, j’observe la croissance déraisonnable de ma pile à lire – elle occupe désormais l’intégralité d’une bibliothèque dédiée – tout en menant pour l’endiguer un combat perdu d’avance. Il faut ajouter à la durée de lecture de chaque bouquin que je choisis celle d’une abondante prise de notes puis de la rédaction du (long) papier correspondant. Viennent s’ajouter des lectures prioritaires, car assignées par ceux qui m’honorent de leur confiance : un magazine trouvable en kiosques et un éditeur prenant l’avis de quelques lecteurs en V.O. avant qu’il décide de traduire ou non des textes américains récents. Il va sans dire que je lis moins vite encore en anglais. J’ajoute qu’il m’arrive très épisodiquement de proposer des corrections à des textes qu’il vaut mieux avoir lu auparavant. Bref. Le truc est tout à fait insoluble, à plus forte raison une semaine comme celle-ci où tout s’est bousculé. Après quoi je répèterai tel le 33 tours conservé dans le sable : « pas de nouveau papier cette semaine ».
  • Cela étant dit et sans en déflorer le contenu précis, deux articles dans le Lire Magazine Littéraire à paraître cette semaine évoqueront autant de lectures très recommandables. En littérature française, un roman d’apprentissage signé Joseph d’Anvers et intitulé Un garçon ordinaire (Rivages) causera à tous les jeunes boomers ayant passé leur baccalauréat à la fin des années Mitterrand. Dans le domaine étranger, un pavé noir au très beau titre français Trop loin de Dieu (Gallmeister) rappellera que le déclassement de l’Amérique profonde et la colère des whitetrash datent de bien avant les années 2010.
Deux livres que j’ai très bien aimés.
  • Notons que la présente édition des Punchlines de 130livres.com est la quatrième écrite à deux, ce qui fait pas loin d’un mois. Voilà qui vaut un minimum d’autocélébration : youpi, donc.

Il est temps de rallumer la littérature (A.F.) /

  • Ça chauffe pour The Internet Archive, site web basé à San Francisco dont les services de bibliothèque numérique ont connu un essor certain au temps du confinement. La plainte de quatre mastodontes de l’édition pour la contrefaçon de 127 livres indûment proposés en prêt vient d’être jugée recevable par un tribunal de New York, or 33000 seraient concernés. Le coup est rude pour l’entreprise et pourrait l’être pour les nombreuses bibliothèques avec lesquelles elle a noué des partenariats ; il s’agirait désormais de devoir s’acquitter d’une licence bien plus onéreuse que l’achat d’un livre à numériser pour pouvoir le proposer en prêt en ligne. Plus prosaïquement et très égoïstement, The Internet Archive est le site qui me permet de mettre en ligne toutes les versions audio des papiers de 130livres.com, ce pourquoi je lui souhaite un avenir juridique radieux…
  • Spare (Le suppléant), l’autobiographie du Prince Harry, aurait atteint les 3,2 millions de ventes dans le monde. De quoi aiguiser certains appétits, dont ceux des parodistes, puisque Hachette annonce pour le 5 avril la parution de Spare us! A Harrody (Lâche-nous ! Une Harrodie) au Royaume-Uni. On devait déjà à son auteur Bruno Vincent plusieurs publications drolatiques, dont Le journal secret de Mario Balotelli (NB : un footballeur italien et fantasque passé par l’Angleterre), et la qualité du matériau en question, s’agissant des désespérances du plus roux des Windsor, laisse entendre que cette dernière parodie vaudra son poids de steak and kidney pie.
  • À propos du Prince Harry, les amoureux des belles lettres déploreront peut-être sa stabilité dans le top 20 hebdo du classement GFK / Livres Hebdo, aux côtés d’Aurélie Valognes, Julien Sandrel ou Mélissa Da Costa. Reste que les deux premières places sont actuellement occupées par Je n’ai pas dit mon dernier mot d’Éric Zemmour et Les apprentis sorciers (la vérité sur l’ARN messager) d’Alexandra Henrion Claude. Je vais peut-être m’acheter un petit Valognes, moi.
  • Suite de notre série « les algorithmes s’améliorent, la preuve, ils nous trollent » : vous trouverez ci-après un exemple de lien sponsorisé apparu hier sur mon fil Facebook. Je rigole. Jaune, mais je rigole. Au fait, ChatGPT vient de rédiger un papier académique, ironiquement consacré aux défis que représente l’IA en matière de tricherie et de plagiat, et dont aucun des quatre spécialistes universitaires en charge de l’évaluation n’a repéré que son auteur était une IA…
Le mec me cherche, ou bien ?
  • Autre feuilleton plus ou moins réjouissant, la censure qui frappe désormais les bibliothèques américaines. D’après l’American Library Association, 1269 demandes de retrait frappant 2571 titres ont été enregistrées en 2022, soit un quasi doublement par rapport à 2021. Sont principalement ciblés, sans grande surprise, les ouvrages portant sur les thématiques LGBT ou le racisme. Le site Actualitté mentionne l’exemple édifiant d’une professeure de l’Oklahoma, Summer Boismier, risquant la suspension pour avoir recommandé à des élèves de s’abonner aux services de prêt en ligne des bibliothèques de Brooklyn, proposant des ouvrages censurés dans le Panhandle State.
  • Après son essai De guerre en guerre : de 1940 à l’Ukraine sorti en janvier, Edgar Morin publiera en juin prochain son second livre de l’année 2023, intitulé Encore un moment… Textes politiques, sociologiques, philosophiques et littéraires. Rappelons qu’il a 101 ans. De quoi rendre optimistes les fans de George R.R. Martin qui désespèrent de le voir finir un jour la saga dont fut inspirée la série Game of Thrones (j’entends les grincheux et oui, je referai la blague. Muhahahaha.)
  • Mention pour finir aux communicants de chez Cofidis : on connaissait l’humanisme cher aux usuriers des temps modernes, on sait désormais la puissance de leur engagement dans la culture. Je vous laisse juges de la portée du message véhiculé ci-dessous et recommande les bonbons Ricola pour quiconque se sera un peu vomi dans la bouche après coup.
Saint Endettement, délivrez-nous des livres.

Le cinéma est mort, la preuve : il respire encore (G.M.) /

  • Au rayon:  » On en a autant besoin qu’un trou du cul au niveau du coude », signalons le remake que Robert Downey Jr s’apprête à produire avec Paramount de Vertigo d’Alfred Hitchcock, pour s’attribuer à n’en pas douter le rôle principal. Au-delà de l’utilité très relative de s’attaquer à l’héritage d’une œuvre qui ne compte plus ses enfants plus ou moins légitimes (même Dumb and Dumber est une variation de Vertigo, si si), on s’interroge sur la pertinence à actualiser un film aussi dépendant de sa forme sans celui qui l’a généré. Pour être clair : Vertigo sans Hitchcock, ce n’est pas Vertigo, point. A peine du sous-Douglas Sirk de telenovela emberlificoté dans une intrigue qui tient la dragée haute aux morts-revenants des Fast and Furious. Au cinéma, la caméra doit avoir le dernier mot, et celle d’Hitchcock réécrit tout jusqu’à la virgule. Autrement dit, transformer un pur film de metteur en scène en film d’acteur, c’est placer une confiance très exagérée dans le potentiel du bousin sur papier. Surtout en missionnant le dramaturge le plus surestimé de la hype audiovisuelle contemporaine (Steven Knight, créateur de Peaky Blinders) de moderniser la chose. Bref, on n’attend pas de voir. Si ce n’est peut-être la curiosité du frottement entre le film définitif sur le male gaze et Tony Stark, la dernière incarnation triomphante de l’homme blanc cisgenre et pété de thunes à ne plus savoir qu’en faire. Ils devraient confier l’adaptation à Bret Easton Ellis.
Vivement le biopic de Jeff Bezos.
  • On le sait depuis le laïus jupiterien sur les « besoins essentiels » : la culture, c’est pas plus le truc de la start’up nation que celui des précédentes mandatures. Pour se débarrasser du boulet qui les empêche d’avancer, les marcheurs ont donc trouvé une solution absolument pas disruptive de la tradition jacobine. A savoir subventionner à coup d’argent magique la paix sociale un secteur de toutes façons confiné au rayon pertes et profits. Ça s’appelle le Pass Culture, et la dernière fois que l’auteur de ces lignes a contrôlé, c’était encore en phase de test dans quelques départements. Le principe est simple : une application géo-localise les offres culturelles (librairies, musées, concert) dans le périmètre du bénéficiaire, et lui offre une accessibilité à tout dans la limite du budget attribué par millenial entre 15 et 18 ans. Ce qui signifie, pour prendre l’exemple du cinéma, de permettre au public-cible de ne pas économiser sur le trajet pour remplir les caisses de Creed 3, Scream VI etc. aux frais de l’État… Et accessoirement de faciliter la rentabilité des vaisseaux amiraux de Jerome Seydoux comme le dernier Astérix ou les futurs Trois Mousquetaires. Comment ça, il faut pas voir le mal partout sous prétexte que ça tombe bien ? OK, on est (peut-être) mauvaise langue, d’autant que les exploitants, toujours en position précaire, peuvent leur dire merci. Reste que l’État agit encore comme le parent absent qui file du cash à ses enfants turbulents pour acheter leur coopération sans leur tendre l’oreille. Une vraie politique culturelle s’emparerait du problème pour donner les moyens aux jeunes d’ouvrir leurs horizons à moyen et long terme. Mais dans sa grande sagesse, le gouvernement a fait le choix d’offrir à sa jeunesse centrée sur TikTok et les suites de John Wick et Fast and Furious une énième usine à gaz qui turbine au trop perçu pour les commerçants. Bref, d’acheter à ses consommateurs encore pubère les loisirs qu’ils devront payer de leur poche plus tard. La culture, un service comme un autre.
  • Séquence « Antoine passe une tête » : alors oui, comme le suggère un ami lecteur libraire ET attentif, le Pass Culture, soit-il principalement consacré aux mangas et livres de mode, permet à pas mal de gamins de mettre un premier pied en librairie… et c’est déjà ça. Dont acte. Il permet d’ailleurs aussi d’aller au musée. Bref, le débat n’est pas clos, et c’est très bien ainsi. Et c’est la rubrique cinéma, donc je plie mes gaules…
  • Parlons de cinéma, parlons de Netflix. Une fois n’est pas coutume, le géant du streaming a mis dans sa boucle un film qui a des choses à dire et en images S’il ne révolutionne pas le  » Ghetto drama » à la lecture de son sujet, Le Roi des ombres s’émancipe pourtant bien vite de son carcan réducteur pour embrasser le potentiel mythologique et mystique de la légende malienne qu’il porte à l’écran. A l’instar de Romain Gavras sur Athena, le réalisateur-scénariste Marc Fouchard sculpte ses envies de tragédie dans le bitume de son théâtre d’opération. Mais contrairement au fils de Costa, il évite de sacrifier ses personnages et leur environnement sur l’autel de son nihilisme satisfait. Ce qui n’a pas suffi aux ienclis du cinéma « conscient », qui se sont empressés de faire rentrer la proposition à leur toute petite grille de lecture. La preuve : Telerama lui a collé un émoticône qui tire la tronche. Un film qui se déroule en banlieue n’a donc toujours pas le droit d’être autre chose qu’un film de banlieue dans nos franches comtés. Et pourtant, il suffit d’ouvrir les yeux : dans Le Roi des ombres, les protagonistes dépassent à la force du cadre et de l’image les stéréotypes qu’ils dégagent sur papier. Ça vaut aussi pour le rappeur Kaaris, auteur de l’idée originale, et surtout qui acteur habité et à part entière à l’écran.
« Je t’ai dit PUTE-EUH !!! »
  • Ne parlons pas de cinéma, parlons de John Wick 4. Le dernier avatar de la franchise la plus Art Déco du cinéma d’action vient de sortir en salles. Rien de nouveau, sinon que c’est encore plus long, poseur et désinvesti de tout affect qu’auparavant. Le spectateur est prié d’applaudir à la performance une fois de plus remarquable des cascadeurs dans ce spectacle sons et lumières qui est au cinéma ce que les katas artistiques sont à la compétition martiale. Plus perdu que jamais, Keanu Reeves ne fait même plus semblant de jouer, ni d’ignorer qu’il n’est là que pour réciter les marques de chorégraphies trop complexes pour avoir l’air naturelle à l’écran. Ce n’est plus un acteur, mais un programme uniquement conçu pour assimiler et répéter des gestes qu’il ne comprend qu’à moitié. Neo est vraiment retourné dans la matrice.

Ce qui reste de la boxe anglaise (A.F.) /

  • L’amateur de boxe aura survécu à la semaine dernière à grand renfort de whisky-Xanax ; il a bien le droit de pousser aujourd’hui un retentissant « Cocorico ! » pour peu qu’il soit français. Premier motif de satisfaction, le 24e succès en autant de combats professionnels du Franco-camerounais Christian Mbilli dans sa ville canadienne d’adoption vendredi soir dernier. La victoire est d’autant plus suave que son adversaire Carlos Gongora était de niveau mondial et que « Solide » Mbilli dut puiser comme jamais dans ses ressources physiques et morales. La parfaite opposition de styles entre le pressure fighter tricolore et le sniper équatorien très à l’aise en contre offrit au public du casino de Montréal ce que la presse locale qualifie déjà de combat de l’année au Québec. À 27 ans et désormais proche d’une chance mondiale, Mbilli n’est plus un « jeune » boxeur et ne devrait plus changer grand-chose à sa recette éprouvée : bombarder l’adversaire d’enchaînements de crochets au corps et à la face sur une fréquence rare chez les super-moyens. Elle paya une fois de plus, au point de passer très près d’arrêter Gongora pour la première fois chez les pros. Il s’en fallut d’une poignée de secondes au 10e et dernier round. Mais Solide avait dû traverser l’enfer, et par « enfer » on désigne ici le terrible uppercut gauche de son adversaire fausse garde. Mbilli l’encaissa d’innombrables fois, comme on dévore un paquet de M&Ms avec appétit, au point de courir à la catastrophe dès le 2e round – on vit distinctement tressaillir ses genoux – puis lors d’une 8e reprise d’anthologie à l’issue de laquelle il avait pourtant repris le dessus. Il est heureux que Gongora se soit de son côté montré si friand du crochet droit de Mbilli. Sa porosité défensive, combinée à un relatif manque d’explosivité de ses frappes, rendent difficile d’imaginer ce dernier défaire les cadors mondiaux de la catégorie, Saul « Canelo » Alvarez en tête. Mais on peut être certain qu’il leur fera mériter leur chèque jusqu’au dernier dollar.
  • À propos de super moyens, les anciens champions du monde américains David Benavidez et Caleb Plant ont réglé leurs différends hier soir sur le ring du MGM Grand. Le chambrage aura continué longtemps après le premier coup de gong, jusqu’à ce que les deux boxeurs se montrent finalement classieux dans la victoire et la défaite. Après des mois d’enfantillages, les bonshommes avaient repris la main. Comme beaucoup l’avaient prévu, « Sweet Hands » Plant s’appliqua d’entrée à désamorcer les salves de coups puissants de son adversaire, maîtrisant la distance, tournant opportunément et s’accrochant au moindre danger. Beaucoup ont reproché à l’arbitre Kenny Bayless de trop laisser Plant s’engager dans le clinch ; je crois au contraire que ce choix causa sa perte, puisque Benavidez, loin de se frustrer, parvint au fil des rounds à placer de violentes droites de près qui usèrent Plant comme autant de coups de matraque, parfois aimablement complétées d’une caresse du coude. C’était de bonne guerre et Plant, à la fois moins mobile et ouvert à l’arête du nez dans les derniers rounds, dut faire preuve d’un courage impressionnant pour finir debout la dernière reprise. La physionomie du combat rappela sa défaite par KO de novembre 2021 contre Alvarez et renvoie Plant à ses moyens physiques limités, tant en matière de caisse que de punch, contre les vrais costauds de moins de 168 livres. Il convient de féliciter Benavidez, champion précoce que ses errements (contrôle positif à la cocaïne et surpoids) privèrent plusieurs années durant du super banco pugilistique qu’est un combat contre Canelo. Il semble avoir atteint sa pleine maturité à 26 ans et signe ici par décision unanime sa plus belle victoire en carrière. Quant à Alvarez, le combat de début mai face à l’outsider John Ryder dira s’il a récupéré de sa blessure au poignet et peut dissiper les inquiétudes (lenteur, prévisibilité) nées de son année 2022, une défaite contre Dmitry Bivol et un succès poussif sur la version quadragénaire de Gennady Golovkin. Un Canelo affûté a les armes pour battre ce Benavidez-là ; émoussé, il ne serait pas à la fête.
C’est quand même souvent le plus costaud qui gagne.
  • Plus tôt dans la nuit, un second motif de fierté cocardière nous était venu de Hambourg, où Milan « Natsuko » Prat s’est emparé du titre WBA Intercontinental des super welters. On aura vu quelques bonnes choses de la part de son adversaire équatorien (tel celui de Mbilli) Abel Mina, qui distribua un jab puissant et précis contrariant visiblement Natsuko. Las, dès le 2e round il s’engagea trop franchement derrière ledit jab pour tenter le 1-2 et la brève ouverture ainsi concédée lui valut de récolter un très méchant crochet du gauche ; sans doute mit-il quelques minutes à se rappeler son adresse postale une fois relevé du tapis et arrêté par l’arbitre. C’est le 15eme succès avant la limite de Prat sur ses 15 derniers combats et un signe supplémentaire qu’il est sans doute l’un des boxeurs tricolores les plus prometteurs du moment.
  • Séquence « Guillaume passe une tête » : s’il y en a bien un qui croit encore aux causes perdues, c’est Eddie Hearn. La rumeur voudrait que le célèbre promoteur british ait réunis les capacités financières pour organiser un mega tournoi poids lourds entre Tyson Fury, Oleksandr Usyk, Anthony Joshua et Deontay Wilder. Trois combats, les gagnants des deux premiers s’affrontent pour l’éternité, et à n’en pas douter le PIB d’un pays en développement. Encore une fois, le bruit de couloir n’est pas fact-checké, et l’économie de la boxe anglaise se prête mal au format du Ultimate Tournament que l’on peut trouver au Glory ou MMA. Mais il n’est pas interdit de rêver, quitte à avoir la quasi-certitude de la déception : on parle quand même d’un milieu qui n’ont même pas empêcher Tyson Fury de faire couler les négociations quant à un combat d’unification avec Usyk. Je retourne à l’UFC.
  • Merci Guillaume : à lire ce qui précédait on croyait presque que la semaine pugilistique avait été aussi positive que la précédente nous avait désespéré. Certes non, donc. En premier lieu et comme rappelé ci-dessus, les pourparlers entre Olexandr Usyk et Tyson Fury pour l’unification des 4 ceintures majeures chez les lourds ont capoté sans qu’on sache bien pourquoi. Autant dire qu’un champion incontesté dans la supposée catégorie reine restera encore un mirage pour un temps certain (je passe sur l’idée grotesque du tournoi d’Eddie Hearn dont deux protagonistes, Wilder et Joshua, ont DÉJA perdu deux fois une demi-finale contre Fury et Usyk). Ajoutons au chapitre des déconvenues deux annulations dues à des blessures : le superfight à 122 livres entre Stephen Fulton et Naoya Inoue est reporté sans que l’on connaisse précisément le souci du Japonais, et la pneumonie de Jonathan Gonzalez empêchera l’unification des ceintures WBC, WBA et WBO des mi-mouches prévue contre Kenshiro Teraji. Il ne manquerait plus qu’on ne soit frustrés de rien.

Le MMA va bien, merci pour lui (G.M.) /

  • D’ailleurs il joue relâche cette semaine.

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