Le site /
- Deux articles publiés cette semaine sur 130 livres : la critique du miraculeux Eureka Street, de Robert McLiam Wilson, et le compte-rendu d’une terrible histoire vécue à l’occasion du décès de Keith Flint, chanteur de The Prodigy.
- Ma carrière d’influenceur sur Instagram progresse, sans bien savoir si j’y suis vraiment dans mon élément. 127 followers. Demain, je serai sur les talons d’Ariana Grande.
- Le questionnement existentiel sur l’opportunité de refaire des vidéos se poursuit. Pour le moment, « J’en sais rien » semble être la réponse la plus proche de la réalité.
Les auteurs /
- Un site qui parle de ce que j’aime, s’achemine vers les 200 articles et n’a toujours pas évoqué de bouquin de Pierre Desproges est à la frontière de l’anomalie. Voici pour réparer cette lacune : le seul et unique roman de l’intéressé, Des femmes qui tombent. Perceptible sur la photo ci-dessous, son état général laisse entendre que j’y suis revenu pas mal de fois. Et c’est très vrai. Desproges était avant tout un écrivain de génie ; qu’il soit plus réputé pour ses spectacles ou chroniques d’homme de radio et télévision est le fait du hasard et de la nécessité. Des femmes qui tombent s’ouvre sur l’un des plus formidables incipits de l’Histoire de la littérature francophone : « Adeline Serpillon appartenait à cette écrasante majorité des mortels qu’on assassine pratiquement pas ». Tout le reste est du même tonneau : une intrigue absurde plantée en Haute-Vienne – rappelons que Desproges était Limousin – à base de suicides inexpliqués de femmes du bourg de Cérillac, et d’invasion extraterrestre. Homologue presque avoué de l’auteur, le médecin alcoolique Jacques Rouchon mène l’enquête. C’est court, drôle, féministe, humaniste et virtuose de bout en bout. Et toujours publié chez Points. À date, aucune excuse pour ne pas l’avoir lu n’a jamais tenu la route. Étonnez-moi. Ou plutôt, ne m’étonnez pas. Lisez-le.
- Ma lecture en cours est celle de l’autobiographie d’un comique américain martyre de la contre-culture des années 60. Les comiques sont dangereux : ils font réfléchir. Rendez-vous donc à la publication de la chronique sur #130livres.
- Il reste de pleines brassées de bouquins dans ma pile à lire, alors que se profile le Salon du livre dès vendredi prochain. Adieu.
Les puncheurs /
- L’ancien champion du monde des moyens Gennady Golovkin a signé un contrat pour 6 combats – et au moins 10 milions de dollars par sortie – avec la nouvelle plateforme de diffusion américaine DAZN. Chapeau à ceux qui défendent ses intérêts, reste qu’à 36 ans le bougre finira inexorablement par décliner, et devenir avant le terme de son engagement un marchepied de valeur pour les talents émergeants, voire un faire-valoir utile lors d’un hypothétique troisième combat contre Saul Alvarez. Ainsi va la boxe ; au-mois Golovkin aura-t-il obtenu des cachets à la hauteur de son talent et de son investissement dans son sport.
- Ce soir à Carson city, le champion WBC des welters Shawn Porter affronte le cubain Yordenis Ugas. Porter avance tête en avant pour mettre une pression maximale de près à ses adversaires. Après tant de combats éprouvants, gageons que se rapproche le moment où il sera cueilli d’un contre fracassant que son menton ne pourra plus amortir. Ce qui ne devrait pas être le cas contre Ugas, même si ce dernier est significativement plus imposant que Porter. L’américain a dû se défaire de deux livres en trop après la première pesée, dont le terrible sacrifice de son brushing étudié. L’issue la plus probable est qu’il s’impose sur une décision serrée.
- Plus qu’une semaine avant le choc de champions invaincus entre Errol Spence et Mikey Garcia pour le titre IBF des welters. Mon opinion n’a pas changé : pour technique et expérimenté que soit Garcia, il reste un léger naturel que la puissance et le gabarit de Spence devraient submerger après la mi-combat. Cela dit, je ne saurais trop vous recommander de regarder en direct cet affrontement entre deux talents rares de la boxe contemporaine.
Il est vrai que financièrement les choses semblent bien se finir pour Golovkin. Lui qui peinait à trouver de grosses affiches jusqu’à Lemieux à 33 ans. J’ai quand même été surpris de le voir signer pour six combats à son âge.
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Ca fera juste un petit pincement quand on le verra moins bon qu’il ne l’est aujourd’hui…
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