It ain’t over ’till it’s over

Petit post thématique entre deux tartines : les KOs obtenus par des boxeurs archi-dominés, autrement appelés « come-back wins » outre-Atlantique.

Exemple 1 : Mickey Ward (héros du film « The Fighter ») contre Alfonso Sanchez. Ward obtient un rare KO au foie après avoir mangé gras.

Exemple 2 : « La locomotive » Jorge Castro sèche John David Jackson d’un lourd crochet gauche. Castro avait un menton en granit et une rare capacité à exposer le haut de sa tête plutôt que le menton aux attaques adverses. Certains adversaires s’usaient littéralement les poings sur son crâne. Il a combattu Terry Norris à Bercy au début des années 90, mais n’y a pas réussi le come-back incroyable réalisé face à Jackson.

Exemple 3 : L’anglais Errol Graham domine nettement Julian Jackson en lui collant une grosse pression tout en travaillant en précision. Le problème, c’est que Jackson est l’un des 10 plus puncheurs de l’histoire de son sport. Aïe.

Exemple 4 : Là encore, de l’archiconnu. Thomas « The Hitman » Hearns brutalise Iran « The Blade » Barkley pendant 3 rounds. Celui-ci est coupé et doit être arrêté très vite… Mais d’un rush désespéré il montre à quel point Hearns était vulnérable de près.

Exemple 5 : Peut-être la quintessence du « come-back win » avec le succès in extremis du courageux Mike Weaver contre le champion WBA des lourds John Tate, dans un combat télévisé depuis le fief de ce dernier destiné par le promoteur Bob Arum à faire de lui une plus grande star que le tenant du titre WBC Larry Holmes. Le crochet gauche fatal de « Hercule » Weaver intervient à une minute de la fin du 15eme et dernier round, et transforme à jamais la carrière de ce journeyman.

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