Le site (Antoine) /
- Pas d’édition la semaine dernière. À l’heure habituelle de la mise en ligne, je prenais une fameuse dose de watts au Hellfest tout en me demandant si je survivrais au concert de clôture des dingos de Slipknot. L’affaire se sera jouée à peu de chose. Vous aurez peut-être droit au compte-rendu in extenso du festival, ça dépendra de mon état de forme et de ma disponibilité, en tout cas un papier pour Gonzai.com est en cours d’écriture et donnera déjà une petite idée de l’ensemble.

Il est temps de rallumer la littérature (Antoine) /
- Le hasard aura voulu qu’à peine rentré de Clisson j’honore une invitation à la remise du Prix Marcel Pagnol, récompensant un roman sur le thème du souvenir d’enfance. Son lauréat 2023 est Joseph d’Anvers, également connu pour son oeuvre d’auteur-compositeur interprète, ici primé pour Un garçon ordinaire dont j’avais dit dans mon journal tout le bien qu’il méritait. Du Hellfest au Fouquet’s, le changement de décor eut de quoi dérouter ; me pointer en pantalon repassé et T shirt Mötley Crüe s’avéra une manière adéquate de gérer la transition. J’avoue avoir été bien proche d’esquisser bras tendu le signe des cornes du diable la première fois que la foule applaudit. Comme l’évoquent force photos de films accrochées aux boiseries du salon à moquette épaisse et lustres rétro où se tenait la célébration, Marcel Pagnol eut ses habitudes au Fouquet’s bien avant Nicolas Sarkozy. Un représentant le rappela en ouverture, insistant sur les affaires florissantes de la maison. Ce soir-là s’y retrouvait un aréopage plus ou moins jeune d’amis des belles lettres, de l’auteur ou des deux, dont un commando fourni de romanciers de chez Rivages, éditeur d’Un garçon ordinaire. Président du jury, Daniel Picouly portait un chapeau. Sa blague sur la une de l’Équipe paru la veille fit un quasi bide, cependant on le devina sincèrement heureux du succès des Toulousains en Top 14. Et puis l’Équipe au Fouquet’s, c’est punk. L’hôtesse de la soirée Floryse Grimaud présenta les autres membres du jury, rassemblement d’anciens lauréats, romancière-chanteuse, journalistes, académicien, petit-fils de Marcel Pagnol et street artist auteur d’une toile exposée pour l’occasion.

- Lorsqu’elle scanda le nom des 7 candidats, on s’aperçut, applaudissant chacun, qu’il faisait chaud. Apparemment « le génie du jury » avait permis que la sélection fût très diverse, s’agissant des éditeurs, sans que ce soit voulu. Nicolas Pagnol rappela que Floryse Grimaud, native d’Aubagne, était la seule personne de l’assistance à avoir connu son grand-père Marcel avant d’évoquer l’actualité des entreprises qui portent le nom de ce dernier et gèrent son héritage. Lorsqu’il évoqua l’outrage récent commis pas la mairie de Marseille de les avoir délogées du Château de ma mère (ou château de Busine) au profit d’un centre social, on se surprit à lorgner le buffet orné avec goût de pivoines et roses rouges, ou plus précisément la quantité de flûtes encore vides qu’il supportait. Après la pétition destinée à bouter le centre social hors de Busine, le petit-fils de Marcel évoqua un biopic en cours de production. Vint enfin la remise proprement dite, Joseph d’Anvers ayant été sacré « après des débats de belle qualité et de belle intensité ». L’auteur fut ensuite onctueusement interviewé par le chroniqueur de Web TV Culture Philippe Chauveau, l’occasion d’apprendre que pour le gamin de France profonde qu’il fut – c’est d’ailleurs l’objet du roman, bien qu’il ne s’agisse pas d’une autofiction – la réussite du touche-à-tout provincial qu’était Marcel Pagnol avait été une inspiration… d’ailleurs les deux phrases de l’épigraphe d’origine d’Un garçon ordinaire étaient tirées de son œuvre. On put enfin étancher sa soif au buffet. Après les litres de blonde au Hellfest, deux flûtes de champagne estampillées « Fouquet’s » auront suffi à m’envoyer au lit.
- C’est désormais officiel : les Prix Goncourt et Renaudot 2023 annonceront leurs premières listes le 5 septembre prochain. On fêtera aussi les Raîssa.
- J’aime bien blaguer sur l’efficacité habituelle des pétitions sur Change.org, cependant le destin de celle qui appelle à la sauvegarde de la librairie Antoine m’intéresse. D’une part, parce que son nom est fort bien choisi. D’autre part, parce qu’à bientôt 130 ans d’âge elle est un lieu emblématique du quartier Saint Louis à Versailles, banlieue difficile près de laquelle j’ai grandi, aujourd’hui menacée par le triplement à venir de son loyer à l’occasion du renouvellement du bail. Les initiateurs de la pétition visaient 1000 signataires pour faire réfléchir le propriétaire. Ils en ont obtenu 1488. On croise les doigts.
- Les éditions Dépaysage lancent une cagnotte Kisskissbankbank pour financer la traduction de Prairie Fires : The American Dreams of Laura Ingalls Wilder, prix Pulitzer 2018 en catégorie biographies. Les vrais de vrais auront reconnu le nom de l’autrice et protagoniste de La petite maison dans la prairie. Gageons que pour soutenir une initiative aussi louable, Charles Ingalls aurait fait comme d’habitude en pareil cas, c’est à dire mettre son violon au clou, puis sa petite famille se serait cotisée pour racheter ledit instrument et le lui réoffrir pour son anniversaire, il aurait pleuré en les étreignant longuement, etc.
- Rosie & Wolfe, la maison d’édition de Joël Dicker, publiera à la rentrée un plaidoyer pour la lecture signé Maryanne Wolf. Le premier qui suggère que McDo publiera de son côté un plaidoyer pour la gastronomie a un gage.
- Paul Saint Bris a reçu le Prix Orange du livre 2023 pour L’allègement des vernis. J’ai loupé la remise du 14 juin au soir dans le cadre majestueux de la Maison des Polytechniciens et regrette intensément le tataki de thon de l’an passé. Bah, à cette heure-là je savourais mes merguez de veille de Hellfest.
Le cinéma est mort, la preuve : il bouge encore (Guillaume) /
- Parlons cinéma, parlons chiffres et Box-Office. Chez 130 livres.com, notre flegme tout stoïcien nous préserve en général de céder à l’appel du « Je vous l’avais bien dit« . Sauf quand la tentation est trop forte pour ne pas balancer notre devoir de réserve par la fenêtre. Donc sus au « on est trop bien pour ça : l’été U.S est commencé depuis un mois, les victimes sont déjà plus nombreuses qu’à Verdun un jour ouvré. » ON VOUS L’AVAIT BIEN DIT !!! »
- Entre Fast X, La petite Sirène, Transformers: Rise of the beast, Élémentaire et Flash, ça fait déjà cinq films sur une fenêtre de quelques semaines assurés de ne pas rentrer dans leurs frais. Les causes sont nombreuses, et on en déjà parlé en ces lignes : budgets beaucoup trop élevés pour les espérances de rentabilité, lassitude du public, calendrier de sorties bien trop serré et pléthorique… On a l’habitude de voir Hollywood se tirer des balles dans le pied, mais pas au point de vider le chargeur sur le gros orteil en se demandant d’où vient la fumée.
- On citera ainsi l’exemple de The Flash, véritable manuel d’anti communication, qui eut besoin de plusieurs mois et d’une enveloppe de 100 millions de dollars pour vendre le film sur la base de ses caméos, et notamment le retour de Michael Keaton en Batman. Soit un sujet sans doute très prompt à enflammer une niche de geek sur Twitter. Mais pour le vrai monde du dehors, celui qu’un blockbuster à 220 patates devrait aller chercher, on achète pas un gâteau juste pour le plaisir de gober la cerise. Pas une scène d’action, un concept, ou quoique ce soit susceptible de rimer avec cinéma à grand-spectacle qui fut mis en avant afin de donner envie d’aller voir le film pour autre chose qu’un délit d’habitude. Or, les gens ne vont plus au cinéma par habitude : c’était déjà en cours avant le Covid, ça s’est accéléré après eux confinements. Aujourd’hui, il faut créer l’événement, où rester sur les plates-formes, et c’est manifestement quelque chose que les majors ne savent plus faire. Sauf Tom Cruise bien sûr, qui continue de teaser Mission Impossible : Dead Reckoning sur la foi de ses cascades dingos et la promesse de jamais-vu sur une partition que tout le monde connait par cœur. D’après les prédictions, il est annoncé comme le plus gros démarrage de cet été. On vous l’avait dit ? ON VOUS L’AVAIT DIT.
- Mais reparlons cinéma et reparlons de films, dont The Flash justement. Que l’on n’attendait pas spécialement le film d’Andy Muschietti n’en a rendu la surprise que meilleure. Flash n’a pas pour autant l’étoffe d’un classique du genre, c’est presque mieux que ça : un vrai film de sale gosse qui porte tous les stigmates de sa production chaotique en bandoulière pour dévier systématiquement des attendus. Le film de super-héros au sens contemporain du terme en prend pour ses frais : ici, il pleut des bébés et certains atterrissent dans un micro-ondes, la quatrième dimension ressemble à un théâtre numérique de Guignol, le héros se plaint de porter un costume moule-bite, Bruce Wayne fait son apparition mi-Yamakasi mi-Jeffrey Lebowski… Bref, tout ce que la police du bon goût devrait censurer dans un blockbuster à 200 millions passe ici comme une lettre à la poste. Et plutôt que de se réjouir de la bizarrerie du film, les pisse-froids se plaignent de son anormalité sur Twitter, comme ils en ont voulu à Louis Leterrier de son humour macabre sur Fast X… Reste un peu normal frère ! : à croire que le spectateur de 2023 soit devenu lui-même un exécutif de studio comme un autre pour choper une poussée d’hypertension sur la base de si peu. Comme quoi à force de bouffer du contenu incolore et indolore sur petit et grand-écran, le public est en passe de devenir le premier censeur. Mais bon, c’est le public de Twitter : une matière instablement psychorigide et émotionnellement susceptible comme chacun sait. Bref, pas des spectateurs mais des enfants qui se plaignent de ne pas avoir exactement et au détail près le jouet de leurs rêves entre leurs mains. Pour réfréner les IA, il faudra commencer par leur passer les menottes.
- IA justement. Samuel L. Jackson, aka the baddest motherfucker in the room, est monté au créneau pour faire part de son inquiétude pas récente pour les IA. Il en discutait déjà avec George Lucas lorsqu’il jouait Mace Windu dans La Menace Fantôme, et depuis il se fait scanner « à chaque fois qu’il change de costume chez Marvel ». « Je suppose qu’ils pourront réutiliser tout ça plus tard » dit-il, et révèle barrer dans ses contrats de travail tous les « perpétuellement », « connu et inconnu » qui croisent son regard. Tom Hanks de son côté enfonce le clou, et révèle que les débats font rage en coulisses entre agents, acteurs et studios pour une redéfinition de la propriété intellectuelle, nécessaire pour empêcher l’image des acteurs utilisée après leur mort. « Vous ne pourriez pas voir la différence, il y aurait une certaine qualité d’imitation ». D’ailleurs, celui qui écrit ses lignes n’est peut-être pas moi Guillaume Méral premier du nom, mais une IA qui aurait saisi comment dupliquer toute la subtilité de ma plume. Ou alors, c’est juste moi qui fait l’humour moyennement drôle. Ou alors, l’IA en train de copier mon humour moyennement est en train d’envoyer des scuds à Fast X et Flash sur Twitter au moment où elle vous écrit. Allez savoir.

- Justement à propos d’IA, la grève des scénaristes dure maintenant depuis plusieurs mois aux États-Unis. Et quand les plumes vous manquent, c’est tout Hollywood qui se dépeuple et repousse ses blockbusters aux calendes grecques. Car selon les règles très précises instaurées par la Guilde des scénaristes américains, aucun scénariste ne peut-être présent sur un plateau de tournage, et personne ne peut changer une virgule sur un scénario sans scénariste aux alentours. La seule alternative pour les studios : tourner le film en l’état du script et strictement en l’état du script. Une tannée pour les majors qui ont pris l’habitude oh combien documentée de partir en guerre sur des plateaux de tournage à 10 millions/jours sans une ligne de scénario écrite pour être maintenue telle quelle à l’écran. Première victime : Deadpool 3, qui devra faire sans les improvisations de Ryan Reynolds à même le plateau dans le costume rouge. Pourquoi ? Parce qu’improviser, c’est modifier le document de travail, donc le scénario. Shit.
Ce qui reste de la boxe anglaise (Antoine) /
- En mars dernier, le succès par KO de Tim Tszyu sur Tony Harrison fut suffisamment convaincant pour imaginer que l’Australien ne serait pas ridicule face au champion unifié des super welters Jermell Charlo. Depuis que « The Soul Taker » a mis moins d’un round à vaporiser le Mexicain Carlos Ocampo (égalant ainsi la version 2017 d’Errol Spence Jr) samedi dernier à Broadbeach, on commence carrément à craindre pour Charlo, désormais inactif depuis plus d’un an. Le fils de Kostya a certes commencé par se ruer de façon désordonnée sur Ocampo après l’avoir secoué sur un une-deux d’école suivi d’un large crochet gauche. Le Mexicain en a profité pour placer quelques coups au but et cette séquence brouillonne ne devra pas se reproduire contre un boxeur aussi dangereux que « Iron Man » Charlo. Une fois la mire réglée, cependant, le killer instinct et la précision de Tszyu ont franchement impressionné sur les deux knockdowns obtenus avant que l’arbitre arrête les frais. Les nostalgiques de son daron, dont je suis, peuvent exulter : le petit nous fera revivre des moments dignes d’intérêt.

- Le feuilleton sur le choix du prochain adversaire de Canelo Alvarez et son incidence sur celui de David Benavidez, bien parti pour refuser David Morrell, me brisait franchement les noix : l’affaire occupait l’essentiel des dépêches des sites de boxe en ce début d’été. Or voici que le rouquemoute a (enfin) annoncé un nouveau deal de 3 combats avec l’écurie PBC d’Al Haymon, et le triptyque Jermall Charlo – David Benavidez – Demetrius Andrade qui semble se profiler aurait une certaine gueule. Pour l’instant le plus massif des Charlo tiendrait la corde pour ouvrir le bal, comme quoi ne pas travailler peut rapporter gros.
- Autre sujet usant, la situation chez les lourds : Eddie Hearn a annoncé avoir compris que les argentiers saoudiens supposément en train de monter une soirée mahousse autour d’Olexandr Usyk vs Tyson Fury et Anthony Joshua vs Deontay Wilder s’intéresseraient à Francis Ngannou vs Dereck Chisora en sous-carte. Rien que ça. Reste que cette opposition-là. Sauf à ce que Chisora soit à plat pour de bon, ce qui est envisageable vu ses heures de vol, il reste un gros morceau pour un boxeur aussi peu expérimenté que Ngannou. Il s’agit néanmoins d’un combat bien plus intéressant sur le papier que la confrontation évoquée un temps entre l’ex-champion UFC et Deontay Wilder, qui serait surtout avantageux pour les héritiers du Franco-camerounais.
- Ex-UFC toujours, on annonce un combat de boxe entre le retraité Mark Coleman (sexagénaire l’an prochain) et l’ancien champion WBC des super moyens Montell Griffin, seulement âgé de 53 ans. Aux dernières nouvelles « The Hammer » Coleman, visiblement sans le sou, voulait s’inscrire à une compétition de power slapping. Avoir eu l’idée d’une farce du calibre de Coleman vs Griffin devrait déjà être passible de prison ferme.
- Le Portoricain Subriel Matias devrait étrenner sa ceinture IBF des super légers à domicile contre le Kazakh Sergey Lipinets le 26 août prochain. On souhaite à Lipinets un chèque confortable vu que sa soirée ne devrait être guère plus agréable que celle du 10 avril 2021 lorsqu’il affronta Jaron Ennis. Disons que le combat sera divertissant le temps qu’il durera.
- Mention tardive au boxeur tricolore Franck Petitjean, qui enregistra son 24e succès en 30 combats professionnels le 11 juin dernier au gymnase Didot du XIVe arrondissement de Paris pour s’emparer du titre EBU des super légers aux dépens de l’Espagnol Samuel Molina. Il obtint une décision serrée à l’issue de 12 rounds d’une vraie guerre d’usure où son activité supérieure prévalut. Il rejoint Kevin Lele Sadjo (super moyen) et Milan Prat (super welter) dans le club des Français champions d’Europe, en attendant une nouvelle confrontation entre Jordy Weiss et l’Espagnol Jon Miguez chez les welters.
- On l’aura compris, la météo du noble art est au mieux mitigée. Heureusement qu’Errol Spence vs Terence Crawford n’est toujours pas annulé… je garde les doigts bien croisés.
Le MMA va bien, merci pour lui (Guillaume) /
- Parlons MMA, parlons UFC et… PFL. Vous n’êtes pas sans savoir que l’organisation de Dana White a booké l’Accor Arena le 02 septembre. Un peu plus de M-2 avant de réentendre l’organe vocal de Bruce Buffer faire vibrer les murs de Bercy au son de son légendaire « It’s… Time !!! », pour la modique somme de 100 euros premier prix. Qui a dit que le MMA était un sport populaire. Il coutera une bourse plus modeste pour profiter de l’arrivée du PFL en France le 30 septembre au Zénith-La Villette, et voir le trublion Cédric Doumbé faire ses grands débuts dans l’organisation après avoir annuler sa première échéance pour cause de blessure. Plus grand est le risque, plus grande est la victoire et là le risque est très grand pour Doumced de se faire sécher devant son public dans le premier combat d’une ligue mineure mais pleine de tueurs majeurs. Mais le welter a déjà eu le temps de prouver qu’il était un homme des grands rendez-vous. Sinon, on remarquera que deux événements organisés dans la même ville à quelques semaines d’intervalles par les deux plus grosses promotions du MMA game a tout de la coïncidence trop belle pour en être une. Surtout que les rumeurs selon lesquels le PFL serait sur le point de racheter le Bellator s’intensifient de jour en jour. La guerre est vraiment déclarée. La preuve :

- Depuis que Francis NGannou a claqué la porte de l’UFC avec fracas et poussé celle du PFL avec plus de bruits encore, Dana White ne manque pas une occasion pour tacler que le rival de son organisation dans les médias. Dernièrement, le promoteur a trouvé un moyen de pousser le curseur de la mesquinerie en coupant l’herbe sous le pied de NGannou et ses ambitions de boxe anglaise. Après avoir longtemps cultivé la rumeur d’un combat avec Tyson Fury, le Franco-camerounais était passé à autre chose, sachant que la volatilité du Gipsy King a de quoi décourager les plus ardus. Sauf en ce qui concerne Jon Jones, heavyweight king actuel chez l’UFC, GOAT potentiel pour tout le monde, et animal à sang-chaud qui a mis plus d’une fois sa carrière sur la sellette avec ses frasques hors octogone. Le bonhomme, qui a récemment donné du face-off de male über-alpha à NGannou et ne désespère pas de croiser le fer avec le Predator un jour dans la cage, s’est récemment mis à taquiner Tyson Fury sur Twitter. Tyson Fury qui lui a répondu, et ainsi de suite, jusqu’à ce que Dana White se déclare lui-même très intéressé par cette éventualité. Soyons franc : ça ne se fera jamais, mais le but est de faire parler et de voler de l’espace à NGannou, qui pourrait finalement effectuer ses débuts dans le ring avec Dillian Whyte en fin d’année selon les rumeurs. Effectivement, c’est pas le même bail.