Voici une vraie bizarrerie : le premier affrontement entre l’ex champion du monde des mi-lourds « Prince » Charles Williams, tombeur des français Caramanolis et Angulo pendant son règne, et le dominicain Merqui Sosa, ex-challenger malheureux de Michael Nunn et vainqueur du dur Glen Johnson.
C’est à ma connaissance le seul combat de l’histoire arrêté pour préserver la santé des DEUX boxeurs au round 7.
Pas de jabs, pas de tactique, peu de temps morts. Des parpaings distribués front contre front et sans discontinuer. Âmes sensibles, s’abstenir.
Pour la petite histoire, Sosa, qui menait aux points, a gagné la revanche.
Un autre exemple de combat fabuleusement intense bien qu’ayant fait l’objet de peu de publicité : Julio Cesar Gonzalez contre Julian Letterlough, en mi-lourds.
Gonzalez a perdu une décision contre le Roy Jones de la grande époque, et face au très bon Zsolt Erdei, mais il a aussi battu des hommes de valeur, comme Glen Johnson, Dariusz Michalczewski et Montell Griffin. C’est un boxeur longiligne, élégant et bon techniquement, sans gros punch mais avec des facultés d’usure certaines, et une frappe sèche. Letterlough est le prototype du gros puncheur sans grosse technique, avec un peu de coffre, qui a fini sa carrière en lourds-légers (défaite contre le très bon champion Vassili Jirov), et il est apparemment mort en 2005… tandis que Gonzalez a disparu cette année, victime d’un chauffard. Le combat est absolument excellent. 5 knock-downs et une putain d’intensité.
Partie 1 :
Partie 2 :
Partie 3 :
Des pépites comme Gonzalez-Letterlough, il y en a plein Youtube…